Publié dans Plages, Transports

Rota das Emoções

Après notre étape culinaire à Natal, nous changeons de bus à Fortaleza et continuons à remonter la cote du Nordeste vers Jericoacoara. Derrière ce nom compliqué se cache une petite station balnéaire dont les plages trustent régulièrement le top 10 brésilien ! C’est également la première étape de la « Route des Emotions » lorsqu’on la parcourt dans ce sens.

Jeri, pour les intimes, se mérite, et il nous faut troquer notre confortable bus contre un 4×4 collectif, un des seuls moyens d’atteindre le village. Le trajet chaotique parmi les dunes et les lagons, puis les rues ensablées du village nous aide à comprendre pourquoi !

Le temps de nous remettre de nos émotions dans notre charmante pousada et nous voilà repartis à la découverte du village les pieds dans le sable ! Les trois rues principales fourmillent de bars, restaurants, 4×4 et buggies en tout genre… On est loin de l’ambiance bout du monde qu’on nous avait décrite !

Nous continuons notre exploration par les plages. La principale, en bord de village, est quelque peu décevante de prime abord : à marée basse il y a peu d’endroits pour se poser et beaucoup de gens regroupés. La Praia de Malhada, plus sauvage, nous fait meilleure impression.

En fin de journée nous contemplons le coucher de soleil du haut de la duna do por do sol avant d’aller goûter à la vie nocturne de Jeri.

Ce soir c’est caipirinha et bar géant au Pescador !

Pour notre première journée sur place, un footing matinal est l’occasion de découvrir une des cartes postales de la région, la Pedra Furada, une arche de rocher en bord de plage à côté du village.

Nous avons ensuite opté pour un tour de Leste en compagnie de touristes brésiliens. Bien sûr le guide ne parle pas un mot d’anglais ni d’espagnol et malgré notre niveau de portugais nous avons du mal avec les explications. Qu’à cela ne tienne nous allons profiter de la balade et des paysages entrevus à notre arrivée ! Les premières baignades se font dans des lacs d’eau douce entre les dunes…

Nous mettons ensuite le cap sur le Lagoa do Paraiso mais le temps s’est couvert et les couleurs semblent un peu ternes… Il en va malheureusement de même pour le Lagoa Azul.

La bonne surprise de la journée est la plage de Prea, la ville à l’est de Jericoacoara, habituellement fréquentée par les surfeurs. La plage s’étend à perte de vue et donne envie de s’attarder.

Mais le tour touche à sa fin et nous remontons vers Jeri par la plage au rythme des accélérations de notre chauffeur !

Retour de Prea à Jeri

Cette fois le coucher de soleil s’observe des hauteurs de la plage de Malhada.

Pour conclure notre soirée, nous nous laissons tenter par le glacier Mescla Gelateria qui a l’air d’avoir un certain succès. L’arme du crime est une base de glace mélangée avec vigueur avec des toppings tous plus indécents les uns que les autres. Pour nous ce sera chocolat, Ouro Branco, Ovomaltine : autant le dire c’est une tuerie ! 😋

Le dernier jour c’est farniente à l’ombre d’un palmier sur la plage la plus sauvage avant de changer de pousada (admirez le style pour capter le moindre brin d’ombre ! 😎).

Nous décidons de nous motiver pour un footing en fin de journée malgré la chaleur. La balade le long de la plage est superbe et le coucher de soleil un des plus beaux que nous ayons vécus jusqu’à présent… Presque de quoi regretter notre départ le lendemain…

Avant de partir nous craquons pour un hamac deux personnes, spécialité du Nordeste, qui sera du plus bel effet dans notre futur appartement parisien. Et en plus il est discret et facile à transporter dans un de nos sac-à-dos…

Retour dans un minibus le lendemain pour une bonne demi-journée de route direction Parnaiba. C’est encore très accidenté et nous parvenons seulement à la seconde étape de la Route des Emotions en fin d’après-midi. A peine le temps de faire notre checkin que nous voilà repartis, grâce à notre hôte, pour un tour du Delta de Parnaiba (ou Delta das Americas) en bateau. C’est l’un des plus grands deltas au monde et la balade le long de ses canaux nous amène à un point d’observation où les Ibis Rouges (ou Guarás) se regroupent pour profiter des derniers rayons du soleil.

Retour sous la lune et dégustation de torta de caranguejo (tarte au crabe) au Restaurante Caranguejo Expresso pour prendre des forces pour la suite de nos aventures !

En guise de bonus pour nos plus fidèles lecteurs : une séance 30 millions d’amis avec une sélection de scènes animalières incongrues. A vous de deviner pourquoi !

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Bye bye Rio, Cap sur Iguazu !

Et voilà, Rio c’est déjà fini… :'( Et pour fêter notre départ dignement, rien de tel qu’une soirée Samba dans le quartier de Pedra do Sal autrement appelé le « Little Africa ». La samba ici, c’est une institution. Les jeunes (et moins jeunes) cariocas se déhanchent toute la nuit sur des rythmes endiablés avec une particulière dextérité ! La caipirinha et les cervejas y coulent évidemment à flot. Nous ne sommes pas encore de grands experts dans le domaine mais nous y travaillons ! 🙂

Avant de quitter Rio, dernière baignade à Ipanema et visite du Parque Lage au pied du Corcovado qui a servi de décor à de nombreux films et clips (notamment celui de la chanson Beautiful de Snoop Dogg et Pharrell Williams).

Le dîner de départ se déroule au Jobi, bar populaire de Leblon, et nous permet de découvrir capirinha au kiwi et citron vert, bolinhos de bacalhau et carne seca (specialité du Minas Gerais à base de viande séchée).

Départ de Rio, direction Puerto Iguazu, un petit village argentin à côté de la frontière brésilienne, afin d’aller contempler les fameuses chutes du même nom. Avant d’y arriver, il faut quand même prendre le bus… Oh pas grand chose, seulement pendant 25 petites heures ! Heureusement les sièges inclinables nous rendent le voyage pas si désagréable que ça (on recommande la série Sense 8 !).

Nous voilà à Puerto Iguazu ! La particularité de ce village, en dehors d’attirer les touristes du monde entier pour ses chutes, est de se situer au point d’intersection des « tres fronteras » : frontières brésilienne, paraguayienne et argentine.

A 30 petites minutes de chez nous, arrivée au Parc National d’Iguazu. Différents sentiers permettent d’observer les nombreuses chutes sous tous les angles. On vous laisse admirer par vous même l’époustouflant spectacle…

Les habitants du parc ne sont pas tous farouches et les coatis en particulier viennent nous tenir compagnie.

On vous dit à très vite, on planche déjà sur le prochain article (on vous assure que ça n’est pas chose aisée compte-tenu de la connexion) ! 😉