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Pulau Weh Weh!

Nous quittons, la tête pleine de nouveaux souvenirs, l’île de Java pour l’île de Sumatra, sa voisine du nord-ouest. Sumatra est une île gigantesque, la septième plus grande île du monde ! Nous n’aurons donc pas le temps de la parcourir dans son intégralité et décidons de nous focaliser sur sa partie nord, située juste en dessous de la côte malaise. Notre première étape sera l’île de Pulau Weh afin de se reposer un peu au soleil après nos dernières fatigantes aventures.

Pour ce faire depuis Malang (notre dernière destination javanaise si vous suivez bien), rien de plus simple ! Il a suffit de : prendre un bus Malang-Surabaya (3h), prendre l’avion Surabaya-Medan (5h d’attente à l’aéroport, 3h30 d’avion), prendre un taxi entre l’aéroport de Medan et son terminal de bus (1h) avec un chauffeur fou, prendre un bus de nuit Medan-Banda Aceh (13h), prendre un taxi entre le terminal de bus de Banda Aceh et son port (15min), prendre le ferry entre Banda Aceh et la ville de Sabang située sur Pulau Weh (1h), reprendre un taxi de Sabang jusqu’à notre guesthouse (30 min). Ça y est, on est enfin arrivés !!!

Nous logeons dans une charmante guesthouse nommée Freddie’s Santai Sumurtiga et y restons trois nuits. Nous avons la chance de réserver le dernier bungalow et ne regrettons pas notre choix. La terrasse de notre chambre donne directement sur la mer et nous permet de contempler levers et couchers de soleil. Les nuits sont toujours rythmées par les prières venant de la mosquée mais plus agréablement par les allers et venues des vagues.

Nous louons, comme à notre habitude, un scooter et nous voilà partis pour le tour de l’île. Nous croisons toutes sortes d’animaux sur les bords de route : poules, chèvres, vaches, singes… nous faisons une petite balade en forêt à la découverte des cascades de l’île et arrivons au kilomètre zéro qui est le point géographique le plus occidental et septentrional de l’archipel.

Nous nous arrêtons aux principales plages de l’île : Iboih, Gapang et Long Beach. Nous avons un coup de cœur pour celle de Gapang et décidons de nous y arrêter un peu pour nous rafraîchir.

L’île de Pulau Weh est par ailleurs réputée pour ses splendides fonds marins et nous nous renseignons pour y faire de la plongée. Doudou est déjà certifié PADI Open Water Diver et peut donc plonger en toute autonomie jusque 18-20 mètres de profondeur, mais pas moi. Lasse de devoir faire un Xième baptême de plongée, je me lance dans l’aventure du PADI. Pour cela, nous prolongeons d’une nuit notre séjour sur l’île et logeons cette fois directement sur la plage de Gapang. La vue y est paradisiaque…

Cinq plongées et 300 pages de théorie plus tard, je deviens également certifiée ! 🤗 Un grand merci à Guil, mon super instructeur. 💪🏼Doudou plonge quant-à-lui 4 fois. Nous y voyons nombre de murènes multicolores, raies, anguilles, poissons tropicaux, langoustes et une grosse tortue verte ! Un régal ! Malheureusement il n’y a pas d’aventure sans risque, et Doudou est victime d’un heurt sur caillou alors qu’il marchait tranquillement en regardant son smartphone. La plaie est tout de même assez profonde mais bien emballée elle ne l’a pas empêché de faire sa dernière plongée !

Nous mentionnerons par ailleurs les adorables bébés animaux du centre de plongée, le fait que nous ayons assisté à une bagarre entre chien et singe, assez atypique… Mais également d’avoir constaté l’étonnement d’un singe qui découvre son propre reflet dans un bout de miroir !

Pulau Weh touche à sa fin, nous repartons des couleurs pleins les yeux vers le centre de l’île de Sumatra.

Publié dans Randonnées

Java jamais fait ça !

On vous avait promis du sang et des larmes… pardon de belles balades et de magnifiques paysages, avec cet article vous allez être servis ! 😝

A peine remis de notre ascension du Gunung Merbabu que nous commençons à plancher sur notre prochain défi : le Gunung Semeru. Il s’agit du plus haut volcan de Java (3676m !) et l’un des plus actifs. Il fait parti du Parc National Tengger-Bromo-Semeru, à l’est de l’île, et se situe non loin du Gunung Bromo, son acolyte bien plus touristique. C’est aussi un symbole très important dans la religion bouddhiste et hindoue.

Comme à notre habitude pas besoin de guide ni de porteur, nous allons nous débrouiller seuls ! Nous optons pour l’ascension classique qui se fait en deux jours et une nuit dans le parc. Avec l’entrainement des dernières semaines plus rien ne nous fait peur !

Nous profitons de notre dernière journée au calme à Jogja (l’autre nom de Yogyakarta) pour apprécier l’ambiance de notre quartier et admirer quelques essais de street art indonésien.

Le soir venu, nous nous dirigeons vers la gare de Yogyakarta pour prendre place à bord du train de nuit pour Malang, petite ville qui sera notre porte d’entrée pour le Semeru. Plus de place en première, c’est donc en éco que nous passons une partie de la nuit ! C’est assez inconfortable (les sièges ne s’inclinent pas) et la climatisation fonctionne (trop) bien… 🥶 Résultat des courses une quasi nuit blanche jusqu’à notre arrivée à 4h où nous pouvons enfin trouver un lit dans notre guesthouse ! 😴

Pour cette première journée à Malang nous avons prévu de rassembler tous les éléments nécessaires à notre randonnée. Nous arpentons la ville à pied ou à bord de GoJek à la recherche de certificats médicaux (oui oui c’est obligatoire…), de matériel de camping (quand on vous parlait d’aventure !) et d’un scooter assez puissant pour gravir les versants du volcan. Lorsqu’il s’agit de faire des provisions nous goutons au passage quelques spécialités locales et un jus de durian (vous savez ce fruit qui a une odeur si… reconnaissable !) ! 😋

Bien que de petite taille, Malang est quand même une ville grouillante et, malgré un full body massage pour Bérénice, la fatigue accumulée se fait sentir. C’est finalement par WhatsApp que se règlent la plupart des recherches et le soir nous sommes fin prêts : Semeru nous voilà !

C’est de bonne heure le lendemain matin que nous enfourchons notre scooter. Une fois extraits de l’agglomération, le trajet est agréable et serpente entre les cultures en traversant de petits villages. C’est en commençant à gravir les premières pentes que les choses se gâtent : notre véhicule est un veau et se traine lamentablement. Nous voyons nous dépasser toutes sortes de véhicules avant qu’une dernière montée nous fasse comprendre que notre destrier ne pourra pas remplir sa mission jusqu’au bout… Heureusement, un chauffeur de GoJek judicieusement placé à l’endroit le plus rude de la montée nous vient en aide et, moyennant quelques roupies, emporte Bérénice et notre plus gros sac de randonnée. Je suis péniblement en poussant notre monture dans ses derniers retranchement. Au moins nous avons tout le loisir d’admirer le paysage et la vue sur le Bromo au passage…

Le petit village de Ranu Pani est le point de départ du trek. Nous nous soumettons aux formalités et payons le prix « touristes » pour nos permis d’entrée dans le parc. Un nasi goreng dans le ventre et nous attaquons la randonnée.

La première journée consiste à rejoindre le camp de base de Kalimati qui se situe à trois kilomètres du sommet du Mahameru (l’autre nom du Semeru). L’approche n’est pas très technique et ce sont plutôt des chemins de randonnée classiques qui nous sont offerts.

Au détour de certains virages nous apercevons de la fumée s’échapper du volcan ce qui confirme qu’il est bien actif ! Des explosions se produisent à intervalles réguliers au sommet.

Un des points d’intérêt du parcours est le Ranu Kumbolo qui constitue un campement pour de nombreux randonneurs. Il s’agit d’un lac formé par un ancien cratère comblé par de l’eau.

Nous continuons notre chemin, non sans avoir allégé nos sacs délestés des riz accumulés en guise de provision, et nous arrivons à Kalimati en milieu d’après-midi après quelques pentes assez raides.

Et là c’est une grande première pour Pupuce puisqu’il s’agit maintenant de monter notre tente ! 😅Après avoir choisi un emplacement isolé, à l’abri du vent, nous commençons à affronter toiles, arceaux et sardines. Je vous rassure, l’exercice tant redouté se passe pour le mieux et notre équipe fait à nouveau des merveilles. On vous laisse admirer le résultat ! 😎

Tandis que les tentes se dressent autour de nous à mesure que la journée touche à sa fin, nous effectuons une rapide mission de reconnaissance pour visualiser le début du trajet du lendemain. Nous décidons de nous coucher de bonne heure pour tenter de grappiller quelques heures de sommeil.

A minuit et demi, n’arrivant plus à fermer l’oeil depuis quelques heures, nous décidons de nous extraire de nos sacs de couchage. 😑Emmitouflés dans nos coupe-vents nous commençons à suivre le ballet des frontales en direction d’Arcopodo, le dernier repère avant le sommet. Nous remontons petit à petit la file des indonésiens dont le rythme consiste à faire autant de pause que de marche. Le chemin est encore bordé de végétation mais la pente s’accentue et le revêtement se transforme peu à peu en cailloux et cendre.

Nous sortons de la forêt après un peu plus d’une heure de marche et c’est là que commence la véritable ascension ! Le chemin est rectiligne, pas de lacet pour atténuer une pente moyenne de 75%, mais surtout ces cailloux qui nous font reculer à chaque fois que nous posons un pied. Une frontale décide de nous abandonner, sans doute effrayée par les conditions, mais nous continuons tant bien que mal tout en superposant les couches de vêtements.

Après trois heures d’efforts, c’est enfin la libération ! Notre arrivée au sommet est saluée par une nouvelle explosion et nous rejoignons les quelques marcheurs qui nous ont précédés.

Nous commençons notre séance photo en attendant le soleil, sur le point de se lever, mais le vent violent nous oblige à sortir une couverture de survie. Nous tenons bon pour profiter du spectacle…

Poussés par la température glaciale nous entamons la meilleure partie du trek : la descente du cône les pieds dans la cendre ! On a presque la sensation de dévaler une dune de sable. Encore de belles images et des encouragements lancés à tous les randonneurs encore en train de s’échiner.

De passage à Kalimati, nous nous accordons une demi heure de sieste avant de lever le bivouac et de repartir pour Ranu Pani. Le chemin nous paraît interminable… Nous rejoignons le village peu avant midi, exténués mais ravis : mission accomplie, la journée est finie !

C’est sans compter sur notre scooter asthmatique… Dans les routes sinueuses qui nous ramènent dans la vallée, le train arrière commence à nous lâcher : crevaison lente ! Le même chauffeur de GoJek, posté au même endroit qu’à l’aller, tente à nouveau de nous soutirer nos précieuses roupies, mais nous décidons de continuer chemin jusqu’au prochain village. Après quelques kilomètres nous sommes contraints d’abandonner. Nous sommes miraculeusement secourus par un indonésien qui prend en charge Bérénice pendant que je le suis jusqu’à un garage. La réparation est plus que rapide et nous coûtera à peine plus qu’une séance photo !

Nous retrouvons notre auberge un peu plus tard pour nous offrir un sévère décrassage. Ce soir c’est sushis et bubble tea dans le quartier chic de Malang pour nous récompenser de nos efforts !

Publié dans Randonnées, Villes

Ici, Java plutôt bien… !

Après avoir rechargé les batteries, direction le centre de Java et ses paysages verdoyants.

Nous rencontrons à notre arrivée au port de Jepara un gentil monsieur, se proclamant chauffeur de taxi, bien qu’il n’aie pas d’enseigne le mentionnant sur son véhicule. Il nous propose rapidement de nous accompagner directement à notre prochaine étape plutôt que d’avoir à prendre 2 bus de 3h à 5h chacun et dont nous ne sommes pas sûrs qu’il y reste encore des places. L’offre est évidemment alléchante. Et l’homme propose évidemment un montant indécent pour cette course. Et nous, on est vraiment mauvais dans l’art de la négociation… Bref, on arrive quand même à négocier un petit peu, mais on aurait probablement pu faire mieux. Nous voilà donc partis pour 6 tumultueuses heures de voiture avant d’arriver dans le petit village de Dieng.

Dieng est un village situé à 2093 mètres d’altitude et il y fait bien plus frais que dans notre petite île du nord. Les gens se baladent en bonnet, gants, manteaux de ski… l’ambiance fait penser à une station de sport d’hiver. On y découvre le susu jahe, un lait chaud au gingembre, efficace pour se réchauffer !

Légèrement vêtus nous arrivons à notre maison d’hôte. Avant même de nous dire bonjour, la maîtresse de maison s’adresse à Doudou « Is she your wife ? ». Et oui, dans ce pays très musulman certains établissements appliquent la charia, et il n’est alors pas possible de dormir dans la même chambre sans être mariés. Nous avons déjà payé la chambre, et il n’y a quasiment plus d’hébergements disponibles dans le village. Alors nous cachons nos mains et prétendons ne pas vivre dans le péché. C’est bon, la chambre est à nous ! Nous y passons une fraîche et courte nuit, et nous levons à 4h du matin (avant l’heure de la prière, yes !) pour l’ascension de nuit du volcan Sikunir afin d’y arriver pour le lever de soleil. La première heure de randonnée se fait entre déchets plastiques et canalisations malodorantes puis nous arrivons dans les hauteurs où mère nature montre un plus beau visage. Malheureusement nous sommes trop lents et arrivons après le lever du soleil mais c’est quand même trop joli !

Nous sommes les seuls européens sur place et devenons autant l’attraction des touristes indonésiens que le paysage. Après avoir été pris en selfie avec bon nombre d’entre eux, nous redescendons à travers, cette fois, une jolie vue sur le plateau de Dieng, vers le cratère Sikidang et les temples hindous du coin.

Nous repartons l’après-midi même afin de rejoindre la ville de Borobudur, connue pour son temple du même nom. La ville est pleine de charme, bien entretenue, entourée de rizières. Après avoir avalé nos brochettes de saté, on ne tarde pas à se coucher. On prévoit, en effet, un réveil encore précoce pour arriver au temple au lever du soleil à 6h.

Arrivés en premier, il n’y a pas foule dans le temple, et nous ne regrettons pas la courte nuit. L’édifice, datant du huitième siècle est majestueux mais surtout la vue depuis ses hauteurs est à couper le souffle…

De nouveau nous ne nous attardons pas dans le coin et repartons rapidement pour la grande ville de Yogyakarta. Cette fois, nous posons les bagages pour 3 jours au Greenhost hôtel pour souffler un peu. Nous louons un scooter pour être parfaitement autonomes dans la ville et ses environs.

Bien décidés à ne pas nous reposer, nous récidivons avec un réveil matinal pour aller au lever du soleil au temple Prambanan, à une petite demi-heure en scooter. Cette fois-ci, si le panorama est moins spectaculaire, ce temple datant du neuvième siècle est en revanche remarquablement conservé et à l’architecture très imposante.

Nous nous baladons dans les principaux lieux touristiques de Yogyakarta dans l’après-midi (marché traditionnel, palais du sultan, taman sari) et rentrons après une énorme collation faire la sieste ! En effet, la prochaine nuit va être agitée…

Je vais essayer de ne pas être brève dans ce récit qui me tient à cœur… 😇

Nous nous réveillons donc de notre sieste à minuit ! Et partons pour l’ascension du volcan Merbabu autour de minuit 45 (de nouveau pour arriver au sommet pour le lever de soleil vous l’aurez compris). Chaudement vêtus, on enfourche le scooter en pleine nuit et conduisons à travers villes, villages, puis routes serpentées et pentues de montagne pendant 2 heures. Plus l’on avance, plus il fait froid, moins il y a de vies humaines, plus le brouillard devient dense et la route peu visible. Mais on arrive à bon port. Le scooter garé au basecamp de la ville de Selo à 1641 mètres d’altitude, nous démarrons l’ascension, parfaitement seuls, dans le brouillard, frontales en place, à 3h du matin.

Et là… c’est long, très long ! Plus l’on avance plus ça fait mal aux fesses, aux cuisses, au dos. Malgré les pansements mis préventivement, de nouvelles ampoules apparaissent dans des zones plantaires incongrues. Il fait de plus en plus froid, le vent souffle de plus en plus fort ramenant cendres et poussières dans nos yeux, la brume de plus en plus dense. Nous accédons successivement aux 5 Pos (étapes) du chemin, mais la dernière étape amenant au sommet semble interminable.

Quatre longues heures plus tard, ça y est, on est en haut (3145 mètres d’altitude) ! Mais, bien que le jour soit levé, il n’y a aucune visibilité sur les volcans et la vallée alentours, on ne voit strictement rien… On est déçus, mais contents de l’avoir fait quand même (je vous épargne la patience de Doudou aux égards de mes multiples menaces d’abandon).

La descente est plus rapide et joviale (en musique) ! A noter que nous trouvons en descendant le panneau de l’étape 3 (Pos 3) que nous n’avions pas vu lors de la montée.

Nous retrouvons notre petit scooter pour les 2h de route de retour, où nous apercevons enfin le mont Merapi.

Un bakso (soupe de nouille avec boulettes de viande) plus tard, et l’on s’effondre dans le confort de notre chambre douillette. On se récompense/réconforte avec une grosse glace le soir. 😊

Demain on repart déjà de Yogyakarta, c’était intense, mais la suite le sera probablement plus vous verrez…

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Nous Java et vous ?

Nous reprenons nos sacs à dos après notre parenthèse française en direction de l’île de Java en Indonésie. Après une brève escale à Riyad, capitale d’Arabie Saoudite, nous débarquons à Jakarta où nous avons prévu de rester une journée pour nous acclimater.

Malgré le jetlag nous décidons de nous offrir nos premières brochettes saté dans un stand de street food de la rue Jalan Sabang. Celles au poulet sont plus marquantes qu’au boeuf, mais c’est surtout la délicieuse sauce aux cacahuètes qui fait la qualité du plat.

Une bonne nuit de sommeil plus tard et nous commençons à arpenter les rues grouillantes à la recherche des points d’intérêt. Les regards sont plutôt intrigués et nous nous arrêtons à plusieurs reprises pour satisfaire des demandes de photos avec nous. 😎

Nous commençons par le Monumen Nasional, une tour érigée par les indonésiens pour célébrer l’indépendance de l’occupation hollandaise. Nous nous baladons dans le parc sans monter au sommet, rebutés par les trois heures d’attente dues aux vacances scolaires.

La suite de notre visite passe par la grande mosquée Istiqlal où les fidèles viennent prier (parfois profondément :)) et la cathédrale de Jakarta quant à elle fermée.

A un jet de métro nous trouvons le centre historique de Kota et le square de Fatahillah où se massent touristes locaux et occidentaux. Des canaux bordés de batiments de style hollandais serpentent dans le quartier, mais la circulation extrèmement dense et la chaleur ne se prètent pas à la balade.

Nous faisons appel à une application de transport locale (Uber est ici remplacé par Grab ou GoJek) pour continuer la visite, direction le marché de vêtements de Tanah Abang pour une session de shopping ! Malheureusement nous arrivons juste après la fermeture. Malgré les volets clos, la taille du centre est impressionnante…

Il est peut-être un peu tôt pour apprécier la mode locale à sa juste valeur, mais de gigantesques malls proposent des marques plus connues à proximité. Pour le coup les extrèmes différences de richesse sont vraiment flagrantes…

Le lendemain, nous quittons Jakarta sans regret pour nous rendre à Semarang, quelques centaines de kilomètres à l’Est. Nous avons décidé d’entretenir notre bronzage de baroudeurs sur l’île de Karimunjawa et c’est la première étape du périple pour s’y rendre !

Le réseau ferroviaire fonctionne bien sur Java et la classe économique que nous empruntons pour six heures plutôt confortable. Le trajet est l’occasion d’admirer pour la première fois la campagne javanaise et ses innombrables rizières. Nous enchainons ensuite par deux heures de minibus jusqu’à Jepara, le seul port qui dessert Karimunjawa.

Après une nuit dans un petit bungalow du Rimba Desa Resort nous parvenons à obtenir un billet de ferry au petit matin pour enfin rejoindre notre destination.

Un scooter loué à la Karimunjannah Guesthouse nous rend autonomes pour visiter les nombreuses plages de l’île. Nous débutons notre visite par le sud avec le lagon de Lele et Pantai Bobi. L’eau turquoise et les petites balançoires sont propices aux selfies… !

Les plages les plus connues sont situées au nord ouest mais ce sont aussi les plus fréquentées ! De nombreux touristes indonésiens profitent des restaurants de plages, des bouées tirées par des bateaux et font du snorkeling dans un joyeux brouhaha. Nous profitons néanmoins de notre premier coucher de soleil de la bien nommée Sunset beach avant de déguster un red snapper et un calamar grillé sur l’Alun Alun (place du village).

Le lendemain nous poussons notre exploration sur la côte est de l’île vers la plage d’Annora : sable blanc et eau turquoise au programme ! Nous posons nos serviettes sur la voisine Pantai Alano où nous sommes quasiment seuls toute l’après-midi. Nous traversons de petits villages en scooter pour retourner sur la Sunset beach qui est cette fois-ci déserte (les vacances scolaires indonésiennes sont finies !).

Le soir nous rejoignons à nouveau les locaux sur la place du village : un poisson perroquet et des crevettes grillés accompagnés de jus de fruits sont au menu.

Pour notre dernière journée, nous partageons un petit bateau de pêche avec John et Choo, un sympathique couple de Singapouriens rencontré à notre arrivée. Les îles à proximité de Karimunjawa sont magnifiques (Pulau Cemara Kecil et Pulau Menjangan Kecil) et les fonds marins propices au snorkeling. Nous notons au passage que nos compagnons de voyage sont équipés de matériel Décathlon dernier cri !

Nous concluons la balade par une séance photo à la tombée du jour.

Coucher de soleil à Karimunjawa

Dernier repas sur l’île à base d’ayam geprek (poulet frit accompagné d’une sauce assez relevée !) dans un petit restaurant trouvé au bord de la route. Le lendemain nous reprenons le ferry pour Java au petit matin.

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Tour de France

Rien de tel qu’un retour aux sources pour fêter d’heureux événements avant de reprendre la route.

Cependant, le retour ne fut pas si simple… après avoir raté notre deuxième vol depuis Zurich, s’être fait séparer d’avion l’un en direction du Luxembourg, l’autre de Nuremberg, après avoir également raté le 3ème vol depuis Nuremberg et égaré nos bagages dans la bataille… nous sommes enfin arrivés à Châtenay-Malabry !

A peine le temps de nous remettre de nos émotions, que nous prenons la voiture direction Genouilleux pour le mariage de Roxane et Louis. Il faisait chaud, très chaud … mais ça en valait la peine. Un petit extrait du bel événement ci-dessous. Comme promis, spéciale dédicace à la si mignonne petite Louise ! 😊

Depuis Genouilleux nous rejoignons ensuite Orange pour une pause entre amis chez Boris et Alexia avant de repartir vers Paris. Une bonne occasion de larver au bord de la piscine et se balader dans les vignes.

Au retour à Chatenay nous récupérons enfin nos sacs : pas d’inquiétude le hamac est sain et sauf !

Le soir c’est barbecue chez Marie-Laetitia et Pilou avec les copains pour fêter la fin des moissons et la victoire de la jument d’Adrien !

Barbecue entre amis

48h de machines à laver plus tard, nous reprenons la voiture cette fois en direction de Bordeaux où nous passons quelques jours avec Miguel et Aurélie. L’occasion de participer à leur escape game Good Lock (le meilleur de Bordeaux !), une première pour nous. On n’a pas été très bons mais on a bien ri !

Enfin, nous reprenons la route vers Monbron, petit village de Charente, pour le mariage de Vincent et Marie. Que d’émotions ! La petite Jeanne a bien grandi. 😃

Quelques heures pour refaire nos sacs et c’est parti pour Jakarta ! Merci à tous les amis pour leur accueil et encore félicitations aux mariés ! On vous donne vite des nouvelles.

Publié dans Plages, Randonnées, Villes

La boucle est bouclée!

Nous quittons la capitale économique du pays pour remonter, non sans hâte, vers Rio. Mais avant cela, nous décidons de faire quelques étapes sur le chemin. Notre première destination sera Paraty, une petite ville pleine de charme en bord de mer, dans laquelle on se déplace plutôt à pieds ou en calèche. Ici de nouveau, les rues, bars et restaurants sont très prisés des touristes brésiliens, et il est difficile d’explorer les environs seuls. Tout doit se faire au moyen d’excursions de groupes. Aussi, nous décidons de ne pas nous y attarder plus de 24h. On ovationnera particulièrement les desserts vendus sur le bord de route, dans des charriots. Vous constaterez que la nourriture tient une place importante dans ce voyage ! 🤓

Nous partons donc au petit matin pour Ilha Grande, à bord d’un bus puis d’un bateau pour une trentaine de minutes. Cette île paradisiaque, semble particulièrement apréciée des français. Ici, il y en a pour tous les goûts : randonnées, plages de sable blanc, virées en bateau… Voici un petit échantillon de nos deux jours passés sur place.

La première journée, nous arrivons en milieu d’après midi, et découvrons tranquillement la ville d’Abraão, son bord de mer, et les petites randonnées avoisinantes.

Le lendemain, nous nous rendons vite compte, que la ville n’est pas motorisée, et que la seule façon d’accéder aux points d’intérêt lointains est en taxi-boat. Mais que néni ! Pas de taxi-boat pour Doudou, alors que nous pouvons tout faire à pieds voyons… Nous voilà donc partis au petit matin pour une randonnée de 2h30 à travers plages et jungle pour accéder à la plage la plus exceptionnelle de l’île : la praia de Lopes Mendes. Nous n’avons pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre le succès de cette étendue infinie de sable éblouissant…

Nous en profitons quelques heures puis… Doudou a la bougeotte ! « Pourquoi ne pas refaire une petite randonnée vers le village de Dois Rios (ville mentionnée dans aucune guide) avant de rentrer ? Après tout ce n’est que 7 kilomètres » dit-il… Ne pouvant rien lui refuser, nous quittons, le coeur serré, Lopes Mendes, et repartons crapahuter dans la jungle. Les 7 kilomètres se transforment en plus de 2h de montées, de descentes, de nouvelles montées, à travers pierres, boue, fougères, moustiques… interminable ! Mais heureusement nous arrivons juste avant la nuit tombée à Dois Rios ! Et y apprenons à notre arrivée… qu’il n’y a plus de taxi-boat. Le retour vers Abraão se fera donc, un peu froidement, dans la nuit noire, le chemin éclairé aux frontales, pendant 2 nouvelles longues heures. Doudou est content d’avoir battu son record de pas sur son podomètre et moi je noie mes courbatures dans une cachaça mangue/citron. Un gros poisson et un plateau de desserts plus tard on ne tarde pas à s’endormir…

Le lendemain, nous reposons nos jambes en bord de mer avant de reprendre un bateau puis un bus qui nous ramènent en fin de journée sur Rio. Nous choisissons cette fois ci un hôtel entre les quartiers d’Ipanema et de Leblon que nous avions particulièrement appréciés la première fois. Nous passerons 3 nuits à Rio, avec la volonté de vouloir refaire tout ce que nous avions adoré faire à notre arrivée il y a 50 jours déjà…

Nous renouvelons donc certaines expériences gastronomiques dans une churrasquaria :

Les soirées de samba :

Et le coucher de soleil d’Ipanema…

Voilà… la boucle est bouclée ! C’est déjà l’heure de rentrer sur Paris. Le hamac (vous l’aviez oublié je suis sûre !) a été parfaitement solidarisé au sac de Doudou grâce à un joli ruban adhésif rouge, et voyagera tranquillement en soute.

Tchau tchau Brasil !

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City break à São Paulo

Pour récupérer de nos aventures nordestines, nous mettons le cap sur São Paulo, la capitale économique du Brésil, pour un city break de quelques jours. A l’aéroport de São Luis, nous arrimons solidement notre hamac à un sac à dos et prions pour que son voyage se passe bien… A l’arrivée la technique a fait ses preuves, il est intact et continue son aventure avec nous !

Nous rejoignons en fin d’après-midi notre petite auberge de jeunesse du quartier de Pinheiros. C’est un emplacement assez central pour rayonner dans la ville mais ce soir pas le temps de nous attarder, nous avons besoin de couper avec la cuisine brésilienne et nous choisissons pour ça le quartier de Liberdade. C’est la plus grande communauté japonaise en dehors du Japon, ce qui vous donne une idée du menu… 😉 Mais le restaurant de sushis que nous avions choisi est fermé et nous optons finalement pour d’excellents ramen.

Pour notre première journée, nous débutons par une traversée du quartier chic de Jardins pour nous rendre au Parque Ibirapuera. Nous parcourons ses grandes allées en courant à côté des Paulistas. De nombreux bâtiments modernes se dressent dans le parc dont certains désignés par Oscar Niemeyer.

Nous sortons par Itaim Bibi, un autre exemple de quartier aisé où se concentrent de nombreux buildings, bars et restaurants haut de gamme. C’est l’occasion de faire un peu de shopping !

La traversée de l’avenue Paulista, mélange entre quartier d’affaire et de tourisme, conclue notre journée marathon. Le soir, nous dégustons une pizza locale au son d’un orchestre de jazz.

Veridiana Pizzaria à Higienópolis

Vous l’avez compris la cuisine est importante à São Paulo ! Quoi de mieux qu’un marché pour s’imprégner des produits de la région ? Le marché municipal regroupe d’innombrables stands de viandes, poissons et surtout fruits et légumes… Il nous en reste encore beaucoup à goûter ! Des sandwichs à la mortadelle et à la carne seca très consistants accompagnés d’une orange nous servent de petit déjeuner.

La prochaine étape c’est le Centro, ou centre historique. Nous parcourons ses ruelles animées et visitons pêle-mêle le monastère de São Bento, la Galeria do Rock (centre commercial dédié à la culture rock), le Martinelli Building (le premier gratte-ciel de la ville), le théâtre municipal et la cathédrale.

L’atmosphère est un peu oppressante dans cet environnement grouillant et nous préférons nous exiler à Vila Madalena, un quartier bohème qui jouxte Pinheiros. Il regorge de petites boutiques et galeries et on peut y admirer de nombreuses œuvres de street art, notamment dans l’allée Beco do Batman.

Nous retournons en fin de journée à Liberdade pour satisfaire notre envie de sushis… 🤗 Nous vous avons déjà parlé des rodizios de carne où la viande est servie à volonté. Et bien cette fois c’est la même chose mais avec des sushis, makis, sashimis et autres spécialités japonaises ! Le poisson et les accompagnements sont très bons mais nous parvenons à rester raisonnables. En fin de repas nous sommes adoptés par les serveurs qui nous offrent la casquette du restaurant, un grand honneur !

Pour notre dernière journée nous découvrons un autre parc lors d’un footing matinal. Villa Lobos se situe au nord de la ville et offre plus d’infrastructures qu’Ibirapuera : terrains de foot, basket, beach-volley, tennis… Une fois nos kilomètres avalés nous déambulons dans notre quartier. C’est très agréable de se sentir vivre dans une ville différente et de pouvoir prendre le temps de sortir des sentiers touristiques.

Nous concluons notre parenthèse pauliste par un peu de shopping rue Oscar Freire et un excellent dîner chez Tuju.

Publié dans Randonnées, Villes

Trek dans les Lençóis Maranhenses

Nous ne nous attardons pas sur Parnaiba, que nous quittons très tôt le matin pour arriver en fin de matinée à Barreirinhas. Cette ville a pour seul intérêt d’être la porte d’entrée de notre prochaine aventure. Nous prenons le temps de nous y poser une journée pour organiser la suite de notre parcours et optons finalement pour un trek de 3 jours dans le Parque Nacional dos Lençóis Maranhenses. Nous profitons de l’après-midi pour nous équiper : achat de t-shirts anti-UV, barres de céréales hyper-proteinées, réserves en eau. Et nous savourons la dernière soirée immergés dans la civilisation avant notre départ en appréciant un concert de musique traditionnelle brésilienne : le forró.

La première journée de trekking commence par une balade en bateau afin de nous faire découvrir sous la grisaille « le petit Lençóis », un minime aperçu de ce que nous verrons les jours à venir, ainsi que ses habitants…

… le phare de Preguiças, et la plage sauvage de Caburé où l’on déjeune dans le restaurant de Dudu !

Enfin nous arrivons à la ville d’Atins, où un 4×4 nous attend pour nous amener au point de départ de la vraie aventure. La première chose que nous constatons pendant cette balade en 4×4, et qui nous choque franchement, c’est l’accumulation de déchets, notamment plastiques, dans le désert. Ceux-ci sont ramenés par la mer en grande quantité et proviennent essentiellement d’Asie. Évidement le gouvernement et les brésiliens de manière générale ne sont absolument pas sensibilisés à l’écologie et aucune ressource financière n’est mobilisée pour nettoyer la région où éduquer les populations à la préservation de l’environnement.

Bref, nous faisons connaissance avec Ruan, notre guide pour les prochains jours, qui parle un compréhensible mélange de français et d’espagnol et commençons réellement le trekking autour des 15h en plein milieu du désert.

Marche à travers les lagunes

Nous marchons seulement 3h le premier jour, au milieu des dunes et des lagunes, créées à la fois par les rivières souterraines et les eaux pluviales, et nous arrêtons dans l’une d’entre elles pour une courte baignade. Nous apprécions notre premier coucher de soleil dans le désert, par un temps un peu couvert et arrivons à l’Oasis de Baixa Grande où nous passerons notre première nuit.

Coucher de soleil à côté de Baixa Grande

Nous faisons alors connaissance avec la famille qui nous reçoit et leur ferme renfermant toutes sortes d’animaux : volailles, porcs, chèvres, chats… Nous dormirons dans un dortoir avec 4 autres personnes et dans des hamacs… sans moustiquaire ! Et ici, les moustiques, sont voraces !

Après une nuit peu réparatrice, nous attaquons le deuxième jour de trek. La marche est quasiment impossible entre 10h et 15h en raison de la chaleur massacrante, et nous partons aux alentours des 7h. Les paysages sont encore plus beaux que la veille, le sable de plus en plus fin, les lagunes de plus en plus nombreuses et à l’eau transparente. Nous faisons de nouveau une halte pour s’y baigner.

Puis nous arrivons sur l’Oasis de Queimada dos Britos, où nous passerons la deuxième nuit. Il n’est que 10h30 du matin. Nous nous restaurons et faisons une sieste dans des hamacs cette fois-ci pourvus de moustiquaire !

Nous repartons en fin de journée pour une balade dans l’oasis afin d’y découvrir ses habitants. Doudou se prend même à en aider quelques uns à soulever du bois. Nous arrivons au sommet de la plus haute dune du parc pour y contempler à nouveau le coucher du soleil.

Le retour dans l’oasis est plus compliqué en raison des brutales pluies torrentielles, et se passe dans la nuit, en marchant pieds nus dans des marécages vaseux. Allez, au lit ! Grosse journée demain.

Bonne nuit !

En effet, pour le dernier jour, il faut de nouveau éviter de marcher en plein cagnard, mais il faut aussi marcher pendant plus de 6h… Après un savant calcul, vous comprenez donc que nous nous sommes levés à 3h du matin pour débuter notre journée de trek en pleine nuit, à l’aide de frontales. Il n’a pas été possible de prendre de photo du désert de nuit et des centaines d’étoiles au dessus de nos têtes, mais croyez-nous c’était magnifique !

Nous admirons ensuite le lever du soleil et découvrons au fur et à mesure les étendues de sable et d’eaux que nous parcourions depuis plusieurs heures sans pouvoir les voir.

Difficile de tenir l’équilibre !

Cette fois, pas un nuage dans le ciel. Le soleil se lève vite et tape fort. Mais les panoramas sont encore plus magiques que la veille. Difficile de vous sélectionner un échantillon de cette splendeur.

Finalement, à l’issue de cette longue marche, un quad vient nous récupérer pour nous amener au village de Santo Amaro.

De là, nous retrouvons la ville de São Luis après un atypique voyage comprenant un premier 4×4, un bateau, un deuxième 4×4, puis un van. Pfiou ! Longue et éprouvante journée. Mais, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Nous découvrons la ville fourmillante en raison des fêtes de début juin qui précèdent la São João, et qui plus est un vendredi soir ! Grosse ambiance assurée !

Le lendemain nous profitons d’une journée de repos pour récupérer du trek dans le sable et déambulons dans le centre historique et ses marchés animés.

Nos mollets se font sentir à chaque montée mais nous parvenons quand même à rejoindre notre logement du soir, la Casa Frankie, une vielle demeure coloniale restaurée avec beaucoup de cachet.

En fin de journée nous dégustons quelques cachaças arrangées avant de porter notre choix sur la Caju et Cannelle et assistons à quelques danses de la São João.

Publié dans Plages, Transports

Rota das Emoções

Après notre étape culinaire à Natal, nous changeons de bus à Fortaleza et continuons à remonter la cote du Nordeste vers Jericoacoara. Derrière ce nom compliqué se cache une petite station balnéaire dont les plages trustent régulièrement le top 10 brésilien ! C’est également la première étape de la « Route des Emotions » lorsqu’on la parcourt dans ce sens.

Jeri, pour les intimes, se mérite, et il nous faut troquer notre confortable bus contre un 4×4 collectif, un des seuls moyens d’atteindre le village. Le trajet chaotique parmi les dunes et les lagons, puis les rues ensablées du village nous aide à comprendre pourquoi !

Le temps de nous remettre de nos émotions dans notre charmante pousada et nous voilà repartis à la découverte du village les pieds dans le sable ! Les trois rues principales fourmillent de bars, restaurants, 4×4 et buggies en tout genre… On est loin de l’ambiance bout du monde qu’on nous avait décrite !

Nous continuons notre exploration par les plages. La principale, en bord de village, est quelque peu décevante de prime abord : à marée basse il y a peu d’endroits pour se poser et beaucoup de gens regroupés. La Praia de Malhada, plus sauvage, nous fait meilleure impression.

En fin de journée nous contemplons le coucher de soleil du haut de la duna do por do sol avant d’aller goûter à la vie nocturne de Jeri.

Ce soir c’est caipirinha et bar géant au Pescador !

Pour notre première journée sur place, un footing matinal est l’occasion de découvrir une des cartes postales de la région, la Pedra Furada, une arche de rocher en bord de plage à côté du village.

Nous avons ensuite opté pour un tour de Leste en compagnie de touristes brésiliens. Bien sûr le guide ne parle pas un mot d’anglais ni d’espagnol et malgré notre niveau de portugais nous avons du mal avec les explications. Qu’à cela ne tienne nous allons profiter de la balade et des paysages entrevus à notre arrivée ! Les premières baignades se font dans des lacs d’eau douce entre les dunes…

Nous mettons ensuite le cap sur le Lagoa do Paraiso mais le temps s’est couvert et les couleurs semblent un peu ternes… Il en va malheureusement de même pour le Lagoa Azul.

La bonne surprise de la journée est la plage de Prea, la ville à l’est de Jericoacoara, habituellement fréquentée par les surfeurs. La plage s’étend à perte de vue et donne envie de s’attarder.

Mais le tour touche à sa fin et nous remontons vers Jeri par la plage au rythme des accélérations de notre chauffeur !

Retour de Prea à Jeri

Cette fois le coucher de soleil s’observe des hauteurs de la plage de Malhada.

Pour conclure notre soirée, nous nous laissons tenter par le glacier Mescla Gelateria qui a l’air d’avoir un certain succès. L’arme du crime est une base de glace mélangée avec vigueur avec des toppings tous plus indécents les uns que les autres. Pour nous ce sera chocolat, Ouro Branco, Ovomaltine : autant le dire c’est une tuerie ! 😋

Le dernier jour c’est farniente à l’ombre d’un palmier sur la plage la plus sauvage avant de changer de pousada (admirez le style pour capter le moindre brin d’ombre ! 😎).

Nous décidons de nous motiver pour un footing en fin de journée malgré la chaleur. La balade le long de la plage est superbe et le coucher de soleil un des plus beaux que nous ayons vécus jusqu’à présent… Presque de quoi regretter notre départ le lendemain…

Avant de partir nous craquons pour un hamac deux personnes, spécialité du Nordeste, qui sera du plus bel effet dans notre futur appartement parisien. Et en plus il est discret et facile à transporter dans un de nos sac-à-dos…

Retour dans un minibus le lendemain pour une bonne demi-journée de route direction Parnaiba. C’est encore très accidenté et nous parvenons seulement à la seconde étape de la Route des Emotions en fin d’après-midi. A peine le temps de faire notre checkin que nous voilà repartis, grâce à notre hôte, pour un tour du Delta de Parnaiba (ou Delta das Americas) en bateau. C’est l’un des plus grands deltas au monde et la balade le long de ses canaux nous amène à un point d’observation où les Ibis Rouges (ou Guarás) se regroupent pour profiter des derniers rayons du soleil.

Retour sous la lune et dégustation de torta de caranguejo (tarte au crabe) au Restaurante Caranguejo Expresso pour prendre des forces pour la suite de nos aventures !

En guise de bonus pour nos plus fidèles lecteurs : une séance 30 millions d’amis avec une sélection de scènes animalières incongrues. A vous de deviner pourquoi !

Publié dans Plages, Villes

Retour au soleil

Après cette dure et intense semaine dans la Chapada Diamantina, rien de tel qu’un peu de repos en bord de mer. Prochaine étape : la charmante ville d’Olinda. Moyennant un jour et demi de bus, nous parvenons au lieu-dit et prévoyons d’y rester seulement 24h avant de rejoindre, avec une grande hâte, la ville de Pipa.

Olinda c’est de nouveau une charmante petite ville pleine de couleurs. Nous avons la chance de visiter le Brésil en basse saison et d’être seuls dans nos pousadas, les lieux touristiques ou les rues des villes. Toutefois, si l’on rajoute à la basse saison, les jours de week-end et la chaleur étouffante confinant les gens chez eux, ces endroits peuvent parfois prendre des aspects de villes fantômes.

Mais si elles sont désertes en journées, elles ont la particularité de systématiquement s’animer le soir… pour notre plus grand plaisir ! On retiendra les clubs dansants de batucada, la live music et les smoothies de fruits frais à la Cachaça !

Après cette courte halte à Olinda, et après avoir encore manqué de rater notre bus, nous arrivons dans la petite station balnéaire de Pipa. Nous y restons en tout 3 nuits et en profitons pour nous offrir un bel hôtel en guise de récompense après la dure semaine passée.

Le séjour à Pipa aura filé très rapidement tant nous nous y sommes bien sentis. Les plages, portent bien leurs noms et sont toutes plus magnifiques les unes que les autres.

Nous avons eu la chance, dans la praia de Madeiro, de pouvoir nous baigner au milieu de dauphins passant très proches du rivage… un moment inoubliable !! Il a été difficile d’immortaliser ce moment en photo mais nous avons réussi 🐬🤗.

Ce fut aussi l’occasion d’apprécier à nouveau le soleil se coucher…

Bref, on y était bien à Pipa ! Mais il faut partir car le nombre de destinations à faire est encore long et le temps passe à toute vitesse ! Avant le prochain bus de nuit qui nous conduira de Natal vers Jericoacoara, nous faisons l’expérience d’un rodizio de carne (viandes grillées à volonté). Une petite pancarte sur la table indique au serveur s’il peut continuer à nous servir où si notre panse est pleine ! Un exquis et excessif délice…