Après un bref vol interne, nous arrivons dans la région de Cape Town. Nous y séjournons au total 4 nuits. Les deux premières dans le quartier huppé de Sea Point, face à l’océan où il fait particulièrement bon se balader pour admirer les belles demeures en bord de falaise.
Nous faisons une petite halte dans le quartier malais de Bo Kaap, connu pour ses maisons aux murs multicolores. Une aubaine pour compléter notre collection de photos !
Nous nous baladons ensuite au niveau de Green Point, l’endroit le plus touristique de la ville, d’où nous prenons un ferry pour nous rendre à Robben Island où se trouve la prison de Nelson Mandela. Notre guide pour cette excursion n’est autre qu’un ancien prisonnier de l’île, qui nous raconte avec beaucoup d’émotions et d’anecdotes les difficiles années qu’il y a vécues. Nous repartons de ce lieu poignant la tête pleine de souvenirs et troublée par le soleil brûlant. Rien de tel que de se réhydrater devant le coucher de soleil dans un des bars longeant le port !
Le lendemain, nous nous rendons au très animé Neighbourgoods Market dans le quartier hipster de Woodstock. Nous y retournons plus tard dans la soirée pour dîner au bien connu Pot Luck Club. Le début d’une longue saga culinaire dans la région !!! Le reste de la journée est dédié à errer dans les rues de la ville à la recherche de souvenirs à ramener…
Les deux nuits suivantes sont passées dans le quartier de Gardens, au pied de la Table Mountain dans un charmant Airbnb. Nous nous levons, comme à notre habitude, à l’aube pour escalader la montagne en question (bien plus intéressant selon Doudou que de prendre le téléphérique). Il faut admettre qu’il a souvent raison, et que les paysages qui s’offrent à nous pendant cette balade sont splendides…
Quelques heures plus tard, nous arrivons dans le froid et sous le vent au sommet. Les vues sont de nouveau saisissantes. Le retour se fera également à pied, le téléphérique ayant fermé en raison des grosses rafales de vent.
Nous allons reprendre des forces au V&A Waterfront Market, un petit marché de produits locaux uniquement fréquenté par les gens du coin, plutôt sympa !
C’est l’heure de rentrer ! Nous reprenons la voiture de location, percutons gentiment un scooter en chemin (qui n’a pas été blessé soyez rassurés !), et abîmons de nouveau notre véhicule… décidément, la poisse ! Cette fois le gros trou dans le pare choc avant ne passera pas… (nous n’avons pas de photo pour illustrer ce pénible moment).
Nous ne nous laissons pas abattre et reprenons notre véhicule direction le cap de bonne observance. Pour l’atteindre, nous parcourons la côte ouest et ses paysages à couper le souffle et nous arrêtons à Boulders Beach, plage réputée pour accueillir des colonies de pingouins !
Encore une belle journée qui s’achève, demain on refait bagages !
Après cette brève mais revivifiante expérience à Kumarakom, nous reprenons la route vers la ville d’Alleppey pour une nuit. Les réceptionnistes du bel hôtel que nous quittons sont très étonnés de nous voir partir sur nos 2 pieds, chargés comme des mules, sous un soleil de plomb, attendre le bus sur le bas côté de la route. Déjà ils avaient eu du mal à nous faire rentrer dans la propriété « are you sure you booked here? ». Bref, comme dirait mon frère, on a un look de babos, mais on assume !
La ville d’Alleppey ou Alappuzha est connue pour ses canaux sur lagune appelés backwaters et est ainsi surnommée la Venise de l’est. Ce titre lui vaut un attrait particulier et les canaux sont souvent surpeuplés de bateaux en tout genre promenant des touristes ravis de leur tour all inclusive. Nous préférons rester une nuit pour visiter la ville mais ne participons pas à l’expérience des backwaters que nous réservons pour la suite de l’aventure. Nous y découvrons donc ses canaux, ses rues peu animées et son front de mer.
Nous repartons rapidement vers notre destination phare de cette épopée indienne : Munroe Island. Un petit paradis paisible loin de l’agitation touristique où nous aurions bien aimé poser bagages plus longtemps. Pour nous y rendre nous réitérons l’expérience du train, décidément toujours en retard, du tuktuk et du bateau.
Enfin arrivés à destination, nous sommes reçus comme des rois par Sunaina et sa famille dans leur maison parfaitement située en bord de canal. Nous parcourons l’île à vélo afin d’aller contempler le coucher de soleil à l’autre bout, et nous faisons surprendre par une violente averse tropicale.
Nous nous levons aux aurores le lendemain pour faire un tour dans les backwaters traversant l’île, au lever du soleil, un moment un peu magique il faut le dire !
Le soir, nous empruntons le canoë de la guesthouse pour aller nous mêmes faire un tour sur l’eau. Compte tenu de l’instabilité de la barque il nous avait été recommandé de ne pas emporter nos téléphones portables. Nous n’avons donc pas de photo, mais n’avons pas chaviré !
C’est déjà l’heure de dire au revoir à la petite famille, et de reprendre un foutu train ! Le dernier cette fois… Nous prenons pour prochaine destination la ville de Varkala, station balnéaire du district de Thiruvananthapuram. La ville est internationalement connue pour sa plage de falaise mais aussi pour ses petites rues ensablées où il fait bon se balader (quand la chaleur n’est pas trop étouffante !).
Nous passons 2 jours à nous prélasser aux terrasses des cafés et sur la plage entre 2 footings (remise en forme obligatoire après nos consommations excessives de thalis et chapatis). Néanmoins, nous réitérons l’expérience du thali une dernière fois avant notre départ !
Enfin, nous assistons à l’un de nos plus beaux coucher de soleil depuis le début de l’aventure…
En bon franchouillards que nous sommes, nous ne pouvions pas passer en Australie sans nous intéresser de plus près à la viticulture locale. C’est dans la Hunter Valley, un peu au Nord de Sydney que nous avons eu le plaisir d’étancher notre soif de connaissance. 🤗 C’est la plus ancienne région viticole d’Australie qui produit des vins rouges et blancs.
C’est chez Tyrrell’s Wines, qui nous a été recommandé pour ses blancs par le beau-père d’Eléonore, que nous entamons notre tour. Nous bravons le froid glacial pour parcourir les vignes et les caves tandis que notre guide insiste sur le côté familial de l’exploitation au contraire des vignobles du sud. La visite est passionnante et débouche sur la tant attendue dégustation ! Et là, croyez-moi, nous en avons eu pour notre argent… Au total ce sont 13 verres de blancs, rouges, mousseux et digestifs qui se sont succédés à un rythme infernal ! Et tout le monde ne conduit pas…
Nous parvenons à sortir indemnes de cette épreuve et après un solide déjeuner au milieu des vignes, choisissons de poursuivre l’expérience sans le prétexte de la visite guidée. Nous atterrissons chez Glandore que nous avons choisi pour son cadre et les planches de fromage qui accompagnent les vins. L’endroit est effectivement magnifique et nous passons une bonne partie de l’après-midi près d’un feu de cheminée, à déguster à l’aveugle une quinzaine de vins différents en compagnie d’un sommelier. Notre jury élit les meilleures bouteilles et nous repartons avec les vainqueurs pour accompagner les prochains dîners.
L’occasion de déboucher une de nos acquisitions ne se fait pas attendre puisque nous fêtons le soir même les 32 ans d’Eléo ! Au menu de la soirée de gala : porterhouse australien au barbecue et légumes à la plancha, le tout cuit sous la pluie à la frontale. En dessert nous avons même droit à des chocolats maison de chez Glandore offerts par notre invitée. Nous sommes bien loin de nos petites soupes de nouilles indonésiennes…
Pour faire un peu d’exercice nous partons le lendemain pour les Blue Mountains, un parc national à l’ouest de Sydney qui abrite de nombreux sentiers de randonnée. Nous croisons sur le chemin de nombreux panneaux signalant des noms de villes bien connus…
Lorsque nous arrivons dans la ville de Katoomba, nous sommes un peu justes pour nous lancer dans une longue marche et choisissons de garder l’attraction principale du coin, les Three Sisters, pour le lendemain. Un peu de shopping dans la rue principale permet à Bérénice de trouver un superbe sac de couchage qui lui sera bien utile pour la suite de nos aventures.
Puis, sur les conseils avisés d’un bénévole du point d’information, nous partons admirer les impressionnantes Wentworth Falls voisines. Les points de vue sur les chutes et les montagnes sont à couper le souffle et le dénivelé nous permet de faire chauffer nos jambes !
Le soir nous nous offrons un peu de réconfort avec une soirée burgers planifiée de longue date. Le barbecue récalcitrant n’aura pas eu raison de notre détermination !
Réveil à la fraîche le jour d’après pour attaquer les Three Sisters et quelques chemins environnants. Malheureusement c’est un paysage qui n’a rien à envier à un Merbabu qui nous accueille… Une purée de pois recouvre complètement les massifs rocheux et nous ne pouvons qu’entrapercevoir une des sœurs et le fond de la vallée.
Mais nous ne nous laissons pas gâcher notre dernière possibilité de randonner avant l’arrivée à Sydney et nous lançons dans le Giant Stairway qui serpente abruptement le long des blocs de grès.
Le parcours choisi traverse une forêt verdoyante dans la vallée, longe plusieurs cascades et nous ramène vers le sommet grâce à de nouveaux escaliers. Bref, tout ce qu’il fallait pour nous plaire, et même si le soleil n’était pas au rendez-vous, nous avons adoré la balade !
Après un peu de shopping touristique et un café bien chaud, nous filons vers Sydney pour rendre notre fier camping-car dans un excellent état (mais amputé de trois tasses) avec un léger pincement au cœur.
Notre Airbnb se situe au cœur de Redfern, quartier gentrifié au sud de la ville. Les aborigènes qui occupaient les lieux ont cédé la place à des cafés et des bars de hipsters et les fixies et skateboards sont monnaie courante. Après deux semaines de road trip, nous ne sommes pas mécontents de retrouver un peu d’animation et ne perdons pas de temps pour nous imprégner de l’ambiance. Le soir nous goûtons aux bières locales du Noble Hops accompagnées d’excellentes pizzas de La Coppola voisine avant d’essayer de comprendre les règles du football australien dans un pub au style très british.
Programme chargé pour explorer la ville le lendemain ! Le matin nous traversons Surry Hills, au dessus de Redfern et goûtons à son atmosphère urbaine.
Nous passons ensuite par Hyde Park (encore une belle preuve d’originalité !) à proximité de la cathédrale St Mary et parcourons le Central Business District et ses nombreuses boutiques.
De nombreux endroits sont fermés le week-end et nous trouvons plus d’animation sur le front de mer de Darling Harbour.
La balade se poursuit jusqu’à arriver au fameux Harbour Bridge et ses points de vue sur le symbole de la ville : l’Opéra de Sydney.
Je fausse compagnie aux filles qui partent se balader sur le pont et dans le jardin botanique pour aller descendre quelques pintes avec Damien, un ancien copain de collège qui habite Sydney depuis 11 ans. Les retrouvailles sont très sympathiques et nous retraçons nos différents parcours avant d’être rejoints par Pupuce et Eléo pour le premier match de l’équipe de France dans la Coupe du Monde de Rugby ! Etonnamment, malgré la qualité de leur équipe, les australiens ne semblent pas passionnés par la compétition. Mais pour nous le match est stressant jusqu’à la victoire finale face à l’Argentine !
Dîner à l’antenne locale de Ze Pickle (notre restaurant de burger de Brisbane) et dernier verre dans un bar animé de Redfern pour célébrer la victoire et conclure la première journée de visite.
Le deuxième jour est consacré à l’exploration de l’est de la ville avec une balade entre les plages de Coogee et Bondi (prononcer Bondaï et non Bondy comme la ville de Seine-Saint-Denis). Le front de mer est fréquenté par les joggeurs et de nombreux surfeurs et nageurs affrontent les vagues près de la côte.
Nous brunchons à Bondi chez Harry’s en compagnie de la haute société sydneyite (excellent Dhotcake en dessert !) et arpentons le quartier avant de regagner nos penates à pieds en traversant les immenses Centennial Park et Moore Park du centre de la ville.
Pour fêter notre dernière soirée en Australie nous dévorons un mètre de pizza chez Via Napoli accompagné d’une bouteille de vin australien.
Le dernier jour nous laissons partir la petite Eléo la première (vous remarquerez que son sac a bien profité de l’Australie 😉) et nous profitons une dernière fois des cafés de notre quartier pour peaufiner le planning de notre prochaine destination. Le Népal n’a qu’à bien se tenir !
Nous déposons cette fois sans encombre notre jolie voiture chez le loueur. Nous restons 2 jours à Brisbane car c’est ici que nous récupérons Eleo venue tout droit de Londres pour nous voir (et passer de supers vacances par la même occasion). Nous découvrons la ville de Brisbane : son centre animé, les bords de rivières fréquentés des joggers, son jardin botanique, sa galerie d’art moderne et bien évidemment ses recommandations gastronomiques !
Après avoir fait ses premiers achats touristiques, nous traînons Eleo (endormie sous l’effet du décalage horaire) chez Ze Pickles, une institution locale en matière de Burgers délicieux et bières bon marché, une franche réussite ! Mais on ne traîne pas à se coucher, demain le reste de l’aventure commence !
Nous récupérons donc au petit matin notre nouveau moyen de locomotion. Nous l’appellerons « la Rolls Royce des camping-cars ». Cette fois bien plus grand et luxueux que le précédent, ce Maui deviendra notre prochain lieu de vie pour les 10 prochains jours. Et cette fois ci, on espère qu’il ne lui arrivera rien…
Après avoir fait le plein de victuailles et breuvages chez Coles, nous démarrons notre première journée tous ensemble par une petite balade dans le parc national de Tamborine. A défaut d’avoir pu y observer des ornithorynques, nous avons inauguré notre table de camping et avons pu nous ressourcer au milieu des palmiers !
Nous repartons ensuite en direction de Gold Coast et la fameuse plage de Surfers Paradise. La plage, bien qu’appréciée des surfers se trouve à l’ombre des nombreux buildings bordant la côte et ne nous donne pas l’envie de nous y attarder. Nous reprenons donc la Rolls en direction de notre premier lieu de camping.
Le lendemain nous nous rendons à Burleigh Heads, une ville un peu au sud de Gold Coast, mais où il est cette fois très agréable de se promener notamment sur son immense plage et dans son parc national. Eleo aperçoit non sans émotion ses premières baleines depuis la côte, un grand moment de joie. L’eau étant un peu fraîche pour pouvoir s’y baigner, nous nous rendons dans la soirée dans la ville de Byron Bay.
Nous débutons notre découverte de la ville par son phare, d’où il existe une vue imprenable sur la baie. Nous apercevons de nouveau quelques baleines au loin, mais surtout un énorme serpent juste derrière les barrières de sécurité (je vous jure qu’il était bien plus grand en vrai que sur la photo !).
Comblés par le panorama, nous prenons la direction de notre nouveau lieu de camping pour la nuit. Cette fois le camping est situé directement en bord de mer, nous en profitons pour prendre notre Ti-Punch devant le coucher de soleil mais aussi notre Ti-dèj devant le lever du soleil. Magique…
Nous nous baladons dans la ville, connue pour ses influences hippies, et son esprit zen. Ici, reigne un climat paisible et tranquille, malgré les nombreux magasins et restaurants pour touristes. Nous profitons de ses plages après un bon Frozen Yogourt, première baignade australienne pour Eleo ! 🤗
Malheureusement le planning est serré et nous ne pouvons pas profiter plus de Byron Bay que nous quittons pour Emerald Beach. Et là, à notre arrivée, nous attendent sagement quelques dizaines de kangourous 🦘 qui broutent tranquillement l’herbe pendant que l’un d’entre eux (que nous surnommons « le guetteur ») surveille que rien ne vienne perturber la troupe. Il nous fixe longuement, stoïque, et est un peu effrayant il faut l’avouer… mais nous prenons le risque de nous approcher lentement vers le troupeau pour faire de belles photos ! Ce n’est que plus tard que nous lirons le panneau de sécurité recommandant de ne jamais s’approcher des troupeaux de kangourous, encore moins quand ils mangent et encore moins en se mettant à l’heure hauteur… Nous sortons indemnes et joviaux de cette aventure et allons trouver un endroit pour se reposer.
Nous trouvons en effet un authentique camping à Moonee Beach où il fait bon se prélasser avec son chien, et avec une vue imprenable sur la mer au lever du soleil. Nous repartons ensuite vers la ville de Coffs Harbour où c’est jour de marché, pour enfin arriver à Port Macquarie.
Cette dernière est bien connue de la région pour être la seule ville au monde qui possède un hôpital pour koalas. Les koalas sont effectivement une espèce protégée et beaucoup sont retrouvés sur le bord de route ou dans les forêts en mauvais état. Les principales raisons: la maladie infectieuse du Chamydia, les accidents de route, mais aussi les nombreux feux de forêt. Les employés de l’hôpital sont essentiellement des volontaires qui aident à soigner et nourrir les koalas. Une fois rétablis, la plupart d’entre eux sont relâchés dans la nature, alors que d’autres peuvent garder un état de santé précaire les contraignant à rester dans le centre de manière plus prolongée, en raison des risques qu’entrainerait un retour dans leur monde sauvage. C’est le moment pour Eléo de prendre de jolies photos de ces adorables boules de poils et ramener de nouveaux souvenirs !
La journée du lendemain est consacrée à une magnifique marche de 3h dans le Booti Booti National Park. La balade n’aura pas été choisie uniquement en raison de son amusant nom, mais surtout pour la diversité de ses paysages. Nous traversons sables et jungle en finissant par un paisible lac aux couleurs turquoises où les gens du coin s’adonnent à la pêche. Nous récompensons nos efforts par un bon déjeuner et une dernière après midi plage.
Et oui demain on rentre dans les terres pour le moment tant attendu de cette étape !
Nous reprenons la route en direction d’Agnes Water un peu plus au sud sur la côte. Cette étape est la plus longue de notre road trip et nous avons malheureusement peu de temps pour nous arrêter. Nous faisons tout de même un détour pour aller admirer les magnifiques plages dorées de Cape Hillsborough. C’est également une bonne occasion pour Pupuce d’expérimenter la conduite à gauche !
A Agnes Water nous avons de nouveau privilégié un Airbnb plutôt qu’une auberge de jeunesse et bien nous en a pris… Nous sommes accueillis en début de soirée par Tarlie qui s’occupe d’une maison immense. Nous découvrons que notre hébergement est situé dans une copropriété écolo qui dispose d’un accès à une plage privée, une piscine à débordement avec vue sur la mer, des terrains de tennis… 😳Ni une ni deux, nous décidons le soir-même de prolonger notre séjour d’une nuit pour profiter de la propriété et ses environs.
Après une bonne nuit de sommeil pour digérer le trajet, nous partons découvrir le petit village d’Agnes Water et sa magnifique plage de sable fin. Il règne ici une atmosphère des plus tranquilles en accord avec les nombreux surfeurs qui attendent la vague non loin du rivage.
Sur la route nous faisons connaissance, au prix d’un freinage d’urgence, avec notre premier kangourou en liberté !
Nous concluons notre journée par un superbe coucher de soleil dans la ville de Seventeen Seventy fondée par James Cook en… 1770. Pour la petite histoire, l’illustre explorateur britannique débarque en Australie sur la côte est après une première découverte par les Hollandais en 1606.
Avant de quitter Agnes Water nous décidons de nous initier au surf en prenant un cours particulier avec Tarlie. Après quelques exercices sur le sable, nous sautons sans relâche pendant plus d’une heure sur la moindre vaguelette avec plus ou moins de succès ! Nous n’avons malheureusement pas d’images immortalisant notre performance (la photographe du club ne s’est jamais levée…) mais croyez nous sur parole : nous sommes maintenant de véritables surfeurs ! 🏄♀️🏄♂️
Sur la route en direction d’Hervey Bay, nous faisons une pause culture en nous arrêtant à Bundaberg pour visiter la distillerie de rhum. Elle produit plus de la moitié du marché australien et son icône est un ours polaire surnommé Bundy. La ville dispose d’autres atouts comme ses plages bien sûr, et les tortues de mer qui viennent s’y reproduire.
Hervey Bay est connue pour être un point de départ de croisières pour observer les baleines ou visiter Fraser Island. La ville est calme et la moyenne d’âge des habitants assez élevée. Nous profitons de son front de mer et d’une immense jetée avant de partager notre soirée avec Wendy, notre hôte du jour qui nous fait la conversation devant Australia’s Got Talent (équivalent de notre La France a un Incroyable Talent).
Le matin nous croisons son mari, Rob, revenu dans la nuit d’une course de moto à laquelle il participe en tant que mécanicien. C’est l’occasion d’un échange sympathique entre motards. Puis nous mettons le cap sur Noosa, station balnéaire huppée au dessus de Brisbane.
Nous trouvons la ville très agréable : un mélange entre plages magnifiques, parcs offrant de moult possibilités de balades et un centre ville vivant avec de nombreux cafés et magasins. En randonnant nous admirons les points de vue de la côte et l’embouchure de la Noosa River.
Nous complétons notre bestiaire australien par des dauphins au large, des varans à proximité des sanitaires et un troupeau de paisibles kangourous non loin de notre hébergement.
Nous prenons un verre devant le coucher de soleil sur la Noosa River avant de profiter durant la préparation du repas de quelques chansons sur l’histoire de l’Australie et des aborigènes. Nos hôtes ne dorment pas de la nuit car les incendies de forêt qui ravagent l’Australie en ce moment menacent certains de leurs amis.
Heureusement rien de grave ne se produit durant la nuit et le matin nous partons sereinement pour Brisbane, non sans avoir profité de quelques histoires aborigènes supplémentaires.
Nous quittons le Northern Territory pour Queensland, état situé au nord-est du continent. L’avion nous dépose dans la ville de Cairns, dans laquelle nous ne nous attardons pas. Nous récupérons notre nouveau moyen de locomotion, cette fois plus maniable que le précédent et commençons à descendre le long de la côte. Notre première et courte étape sera la petite ville de Mission Beach, où nous logeons dans une accueillante auberge de jeunesse. L’intérêt de la ville se résume à une immense étendue de sable fin, déserte, que nous parcourons rapidement avant de reprendre notre carrosse.
Nous stationnons ensuite à Townsville, d’où nous prenons un ferry pour rejoindre l’île de Magnetic Island. Alors que tout le monde sur place circule en voiture « topless », notre budget de backpackers nous limite à nous véhiculer à pied et avec des navettes aux horaires irréguliers ! Le soir de notre arrivée nous réussissons à approcher des wallabies des rochers, la plus petite espèce de wallaby. Il faut avouer qu’ils sont mignons !!
La rude journée du lendemain est consacrée à se promener de plages paradisiaques en plages paradisiaques ! Nous avons également eu la chance de croiser quelques koalas dans leur habitat naturel avant de reprendre le bateau en direction du continent.
Nous arrivons le soir même dans la ville d’Airlie Beach. Le confort sommaire et les prix peu économiques des précédentes auberges de jeunesse nous poussent à nous loger cette fois dans un Airbnb, chez une australienne, originaire des Philippines, et qui met sa grande maison entièrement à disposition de ses invités.
Le principal attrait de la ville d’Airlie Beach est d’avoir accès, via des tours organisés, aux bien connues Whitesunday Islands. Nous décidons de faire ce tour à bord d’un magnifique voilier, et ce sera sans regret ! Nous croisons durant notre navigation dauphins, tortues et baleines en pleine période migratoire.
Le navire nous dépose sur la plage de Whitehaven. Il faut admettre que la vue d’en haut est à couper le souffle… Les images valent mieux que les mots, je vous laisse découvrir.
Nous quittons Ipoh pour notre dernière destination malaise : la Pangkor Laut Island. Nous nous offrons le luxe d’un superbe hôtel sur une île paradisiaque avant le début de notre road-trip dont le confort sera tout autre.
Au programme : découverte de l’île et notamment de sa plage principale Emerald Bay, siestes au bord de la piscine, rencontre avec les chauves-souris et calaos bicornes.
Mais également remise en forme physique : running, salle de fitness, parties de squash et de ping-pong.
Bref, les 2 journées sur place sont passées bien vite. Nous retournons 48h à Kuala Lumpur avant de nous diriger sur le continent Australien. On en profite pour se faire beaux (passage chez le coiffeur), pour tester toutes les marques de bubble tea des centres commerciaux et goûter une dernière fois aux spécialités locales !
Nous quittons, la tête pleine de nouveaux souvenirs, l’île de Java pour l’île de Sumatra, sa voisine du nord-ouest. Sumatra est une île gigantesque, la septième plus grande île du monde ! Nous n’aurons donc pas le temps de la parcourir dans son intégralité et décidons de nous focaliser sur sa partie nord, située juste en dessous de la côte malaise. Notre première étape sera l’île de Pulau Weh afin de se reposer un peu au soleil après nos dernières fatigantes aventures.
Pour ce faire depuis Malang (notre dernière destination javanaise si vous suivez bien), rien de plus simple ! Il a suffit de : prendre un bus Malang-Surabaya (3h), prendre l’avion Surabaya-Medan (5h d’attente à l’aéroport, 3h30 d’avion), prendre un taxi entre l’aéroport de Medan et son terminal de bus (1h) avec un chauffeur fou, prendre un bus de nuit Medan-Banda Aceh (13h), prendre un taxi entre le terminal de bus de Banda Aceh et son port (15min), prendre le ferry entre Banda Aceh et la ville de Sabang située sur Pulau Weh (1h), reprendre un taxi de Sabang jusqu’à notre guesthouse (30 min). Ça y est, on est enfin arrivés !!!
Nous logeons dans une charmante guesthouse nommée Freddie’s Santai Sumurtiga et y restons trois nuits. Nous avons la chance de réserver le dernier bungalow et ne regrettons pas notre choix. La terrasse de notre chambre donne directement sur la mer et nous permet de contempler levers et couchers de soleil. Les nuits sont toujours rythmées par les prières venant de la mosquée mais plus agréablement par les allers et venues des vagues.
Nous louons, comme à notre habitude, un scooter et nous voilà partis pour le tour de l’île. Nous croisons toutes sortes d’animaux sur les bords de route : poules, chèvres, vaches, singes… nous faisons une petite balade en forêt à la découverte des cascades de l’île et arrivons au kilomètre zéro qui est le point géographique le plus occidental et septentrional de l’archipel.
Nous nous arrêtons aux principales plages de l’île : Iboih, Gapang et Long Beach. Nous avons un coup de cœur pour celle de Gapang et décidons de nous y arrêter un peu pour nous rafraîchir.
L’île de Pulau Weh est par ailleurs réputée pour ses splendides fonds marins et nous nous renseignons pour y faire de la plongée. Doudou est déjà certifié PADI Open Water Diver et peut donc plonger en toute autonomie jusque 18-20 mètres de profondeur, mais pas moi. Lasse de devoir faire un Xième baptême de plongée, je me lance dans l’aventure du PADI. Pour cela, nous prolongeons d’une nuit notre séjour sur l’île et logeons cette fois directement sur la plage de Gapang. La vue y est paradisiaque…
Cinq plongées et 300 pages de théorie plus tard, je deviens également certifiée ! 🤗 Un grand merci à Guil, mon super instructeur. 💪🏼Doudou plonge quant-à-lui 4 fois. Nous y voyons nombre de murènes multicolores, raies, anguilles, poissons tropicaux, langoustes et une grosse tortue verte ! Un régal ! Malheureusement il n’y a pas d’aventure sans risque, et Doudou est victime d’un heurt sur caillou alors qu’il marchait tranquillement en regardant son smartphone. La plaie est tout de même assez profonde mais bien emballée elle ne l’a pas empêché de faire sa dernière plongée !
Nous mentionnerons par ailleurs les adorables bébés animaux du centre de plongée, le fait que nous ayons assisté à une bagarre entre chien et singe, assez atypique… Mais également d’avoir constaté l’étonnement d’un singe qui découvre son propre reflet dans un bout de miroir !
Pulau Weh touche à sa fin, nous repartons des couleurs pleins les yeux vers le centre de l’île de Sumatra.
Nous reprenons nos sacs à dos après notre parenthèse française en direction de l’île de Java en Indonésie. Après une brève escale à Riyad, capitale d’Arabie Saoudite, nous débarquons à Jakarta où nous avons prévu de rester une journée pour nous acclimater.
Malgré le jetlag nous décidons de nous offrir nos premières brochettes saté dans un stand de street food de la rue Jalan Sabang. Celles au poulet sont plus marquantes qu’au boeuf, mais c’est surtout la délicieuse sauce aux cacahuètes qui fait la qualité du plat.
Une bonne nuit de sommeil plus tard et nous commençons à arpenter les rues grouillantes à la recherche des points d’intérêt. Les regards sont plutôt intrigués et nous nous arrêtons à plusieurs reprises pour satisfaire des demandes de photos avec nous. 😎
Nous commençons par le Monumen Nasional, une tour érigée par les indonésiens pour célébrer l’indépendance de l’occupation hollandaise. Nous nous baladons dans le parc sans monter au sommet, rebutés par les trois heures d’attente dues aux vacances scolaires.
La suite de notre visite passe par la grande mosquée Istiqlal où les fidèles viennent prier (parfois profondément :)) et la cathédrale de Jakarta quant à elle fermée.
A un jet de métro nous trouvons le centre historique de Kota et le square de Fatahillah où se massent touristes locaux et occidentaux. Des canaux bordés de batiments de style hollandais serpentent dans le quartier, mais la circulation extrèmement dense et la chaleur ne se prètent pas à la balade.
Nous faisons appel à une application de transport locale (Uber est ici remplacé par Grab ou GoJek) pour continuer la visite, direction le marché de vêtements de Tanah Abang pour une session de shopping ! Malheureusement nous arrivons juste après la fermeture. Malgré les volets clos, la taille du centre est impressionnante…
Il est peut-être un peu tôt pour apprécier la mode locale à sa juste valeur, mais de gigantesques malls proposent des marques plus connues à proximité. Pour le coup les extrèmes différences de richesse sont vraiment flagrantes…
Le lendemain, nous quittons Jakarta sans regret pour nous rendre à Semarang, quelques centaines de kilomètres à l’Est. Nous avons décidé d’entretenir notre bronzage de baroudeurs sur l’île de Karimunjawa et c’est la première étape du périple pour s’y rendre !
Le réseau ferroviaire fonctionne bien sur Java et la classe économique que nous empruntons pour six heures plutôt confortable. Le trajet est l’occasion d’admirer pour la première fois la campagne javanaise et ses innombrables rizières. Nous enchainons ensuite par deux heures de minibus jusqu’à Jepara, le seul port qui dessert Karimunjawa.
Après une nuit dans un petit bungalow du Rimba Desa Resort nous parvenons à obtenir un billet de ferry au petit matin pour enfin rejoindre notre destination.
Un scooter loué à la Karimunjannah Guesthouse nous rend autonomes pour visiter les nombreuses plages de l’île. Nous débutons notre visite par le sud avec le lagon de Lele et Pantai Bobi. L’eau turquoise et les petites balançoires sont propices aux selfies… !
Les plages les plus connues sont situées au nord ouest mais ce sont aussi les plus fréquentées ! De nombreux touristes indonésiens profitent des restaurants de plages, des bouées tirées par des bateaux et font du snorkeling dans un joyeux brouhaha. Nous profitons néanmoins de notre premier coucher de soleil de la bien nommée Sunset beach avant de déguster un red snapper et un calamar grillé sur l’Alun Alun (place du village).
Le lendemain nous poussons notre exploration sur la côte est de l’île vers la plage d’Annora : sable blanc et eau turquoise au programme ! Nous posons nos serviettes sur la voisine Pantai Alano où nous sommes quasiment seuls toute l’après-midi. Nous traversons de petits villages en scooter pour retourner sur la Sunset beach qui est cette fois-ci déserte (les vacances scolaires indonésiennes sont finies !).
Le soir nous rejoignons à nouveau les locaux sur la place du village : un poisson perroquet et des crevettes grillés accompagnés de jus de fruits sont au menu.
Pour notre dernière journée, nous partageons un petit bateau de pêche avec John et Choo, un sympathique couple de Singapouriens rencontré à notre arrivée. Les îles à proximité de Karimunjawa sont magnifiques (Pulau Cemara Kecil et Pulau Menjangan Kecil) et les fonds marins propices au snorkeling. Nous notons au passage que nos compagnons de voyage sont équipés de matériel Décathlon dernier cri !
Nous concluons la balade par une séance photo à la tombée du jour.
Dernier repas sur l’île à base d’ayam geprek (poulet frit accompagné d’une sauce assez relevée !) dans un petit restaurant trouvé au bord de la route. Le lendemain nous reprenons le ferry pour Java au petit matin.
Nous quittons la capitale économique du pays pour remonter, non sans hâte, vers Rio. Mais avant cela, nous décidons de faire quelques étapes sur le chemin. Notre première destination sera Paraty, une petite ville pleine de charme en bord de mer, dans laquelle on se déplace plutôt à pieds ou en calèche. Ici de nouveau, les rues, bars et restaurants sont très prisés des touristes brésiliens, et il est difficile d’explorer les environs seuls. Tout doit se faire au moyen d’excursions de groupes. Aussi, nous décidons de ne pas nous y attarder plus de 24h. On ovationnera particulièrement les desserts vendus sur le bord de route, dans des charriots. Vous constaterez que la nourriture tient une place importante dans ce voyage ! 🤓
Nous partons donc au petit matin pour Ilha Grande, à bord d’un bus puis d’un bateau pour une trentaine de minutes. Cette île paradisiaque, semble particulièrement apréciée des français. Ici, il y en a pour tous les goûts : randonnées, plages de sable blanc, virées en bateau… Voici un petit échantillon de nos deux jours passés sur place.
La première journée, nous arrivons en milieu d’après midi, et découvrons tranquillement la ville d’Abraão, son bord de mer, et les petites randonnées avoisinantes.
Le lendemain, nous nous rendons vite compte, que la ville n’est pas motorisée, et que la seule façon d’accéder aux points d’intérêt lointains est en taxi-boat. Mais que néni ! Pas de taxi-boat pour Doudou, alors que nous pouvons tout faire à pieds voyons… Nous voilà donc partis au petit matin pour une randonnée de 2h30 à travers plages et jungle pour accéder à la plage la plus exceptionnelle de l’île : la praia de Lopes Mendes. Nous n’avons pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre le succès de cette étendue infinie de sable éblouissant…
Nous en profitons quelques heures puis… Doudou a la bougeotte ! « Pourquoi ne pas refaire une petite randonnée vers le village de Dois Rios (ville mentionnée dans aucune guide) avant de rentrer ? Après tout ce n’est que 7 kilomètres » dit-il… Ne pouvant rien lui refuser, nous quittons, le coeur serré, Lopes Mendes, et repartons crapahuter dans la jungle. Les 7 kilomètres se transforment en plus de 2h de montées, de descentes, de nouvelles montées, à travers pierres, boue, fougères, moustiques… interminable ! Mais heureusement nous arrivons juste avant la nuit tombée à Dois Rios ! Et y apprenons à notre arrivée… qu’il n’y a plus de taxi-boat. Le retour vers Abraão se fera donc, un peu froidement, dans la nuit noire, le chemin éclairé aux frontales, pendant 2 nouvelles longues heures. Doudou est content d’avoir battu son record de pas sur son podomètre et moi je noie mes courbatures dans une cachaça mangue/citron. Un gros poisson et un plateau de desserts plus tard on ne tarde pas à s’endormir…
Le lendemain, nous reposons nos jambes en bord de mer avant de reprendre un bateau puis un bus qui nous ramènent en fin de journée sur Rio. Nous choisissons cette fois ci un hôtel entre les quartiers d’Ipanema et de Leblon que nous avions particulièrement appréciés la première fois. Nous passerons 3 nuits à Rio, avec la volonté de vouloir refaire tout ce que nous avions adoré faire à notre arrivée il y a 50 jours déjà…
Nous renouvelons donc certaines expériences gastronomiques dans une churrasquaria :
Les soirées de samba :
Et le coucher de soleil d’Ipanema…
Voilà… la boucle est bouclée ! C’est déjà l’heure de rentrer sur Paris. Le hamac (vous l’aviez oublié je suis sûre !) a été parfaitement solidarisé au sac de Doudou grâce à un joli ruban adhésif rouge, et voyagera tranquillement en soute.