Publié dans Plages

Fin du troisième chapitre

Nous quittons Ipoh pour notre dernière destination malaise : la Pangkor Laut Island. Nous nous offrons le luxe d’un superbe hôtel sur une île paradisiaque avant le début de notre road-trip dont le confort sera tout autre.

Au programme : découverte de l’île et notamment de sa plage principale Emerald Bay, siestes au bord de la piscine, rencontre avec les chauves-souris et calaos bicornes.

Mais également remise en forme physique : running, salle de fitness, parties de squash et de ping-pong.

Bref, les 2 journées sur place sont passées bien vite. Nous retournons 48h à Kuala Lumpur avant de nous diriger sur le continent Australien. On en profite pour se faire beaux (passage chez le coiffeur), pour tester toutes les marques de bubble tea des centres commerciaux et goûter une dernière fois aux spécialités locales !

Publié dans Villes

Immersion en Malaisie : Georgetown et Ipoh

Plutôt que de visiter la Malaisie au pas de course, nous avons choisi de nous attarder quelques jours dans plusieurs villes pour nous imprégner de l’ambiance locale.

La première de nos escales est l’île de Penang sur la côte ouest, à 4 heures de bus au nord de Kuala Lumpur. Nous passons 4 jours dans sa capitale, Georgetown, ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

On ressent fortement les différentes influences en se baladant dans les rues : chinoise dans la cuisine et les nombreux hawkers center (espaces où sont regroupés des stands qui cuisinent de nombreuses spécialités), indienne avec le Little India et ses nombreux temples et magasins animés, et britannique dans l’architecture.

Georgetown est également connue pour son street art, un mouvement lancé en 2012 par l’artiste lituanien Ernest Zacharevic à l’initiative de la mairie. D’autres artistes on depuis enrichi sa collection avec plus ou moins de succès et le tout est un prétexte à une chasse au trésor à travers la ville.

Au petit déjeuner et au dîner, nous nous mêlons aux touristes et aux locaux dans les food courts pour déguster de délicieux plats de nouilles, riz et autres spécialités originales.

Au rayon sucreries, nous retrouvons avec grand plaisir The Alley, notre marque de bubble tea favorite et de nombreux concurrents qui ne demandent qu’à être essayés ! 🤗

La température et l’humidité ambiante ainsi qu’une journée de mousson nous ont découragé pour faire notre traditionnel tour de l’île en scooter. Mais nous avons quand même pu apprécier le calme du jardin botanique.

Après Georgetown nous rejoignons pour deux nuits Ipoh, capitale de l’état de Perak et troisième plus grande ville de Malaisie. L’influence chinoise est encore plus présente et un grand nombre de touristes fait le déplacement pour y goûter les spécialités du coin. Aussi bien salées : nouilles, poulet cuit à l’étouffée avec des herbes… que sucrées : biscuits fourrés à la coco, aux haricots, au caramel, voire encore au lotus, lait de soja caillé à boire ou à déguster sous une consistance plus ferme avec du sucre de canne… Il y en a pour tout les goûts ! Et il faut parfois être bien patient pour déguster son pêché mignon. Les hawkers centres sont de nouveau très présents et très populaires !

Nous nous plions au jeu et participons sagement aux queues des boutiques les plus fréquentées.

Comme sa voisine, Ipoh cherche à mettre en avant le street art, mais plutôt que des oeuvres réparties dans toute la ville, une seule rue regroupe la plupart des fresques ce qui rend la découverte moins ludique.

Nous poussons au nord de la ville pour visiter le temple de Perak Tong, une de ses principales attractions. Il est bâti à l’intérieur d’une grotte dans laquelle s’accumulent de nombreuses statues, peintures murales et calligraphies.

Quelques marches permettent au prix d’un léger effort de se rendre au sommet et d’admirer des vues de la ville qui est effectivement assez développée.

Publié dans Villes

Escale à Kuala Lumpur

Et voilà, notre visa pour l’Indonésie expire et c’est maintenant l’heure de sortir du territoire. Mais là tout se complexifie : que faire ensuite ? Nous avions initialement prévu de revenir en Indonésie pour un mois supplémentaire à la découverte de la grande et sauvage île de Sulawesi. Mais finalement, nous trouvons nous être déjà bien imprégnés de l’ambiance locale et avons envie de changement. Une grande et longue réflexion débute alors : Thaïlande, Vietnam, Philippines ? Déjà faits. Cambodge, Laos, Birmanie ? Les moussons. Idem pour la Chine, le Népal et l’Inde. Îles Fidji, Tahiti ? Bien trop cher. Nouvelle Calédonie, Nouvelle Zélande ? C’est l’hiver. L’Australie ? Le climat semble idéal et l’idée nous emballe tout de suite, mais les prix sont bien loins des pays d’Asie du Sud-Est… Oh et puis après tout on est là pour profiter à fond de l’expérience ! Nous choisissons donc de partir sur un road trip en Australie. Pour ce faire, la solution la plus économique semble être d’attendre quelques temps que les prix des billets d’avion baissent, et nous prévoyons donc de rester 2 semaines en Malaisie dans ce sens.

Nous entamons alors notre parenthèse malaise par 5 jours dans sa gigantesque et grouillante capitale. Nous choisissons à Kuala Lumpur un superbe appartement en haut d’une tour de 39 étages avec une vue imprenable sur la ville et notamment les tours Petronas et la KL Tower. Tout le confort y est : salle de sport, piscine, appartement entièrement équipé. Nous sommes idéalement situés à la frontière entre les quartiers de Chow Kit et Bukit Bintang.

Les balades dans la ville sont rendues difficiles par la chaleur et la lourde humidité qui y règne. Nous parvenons tout de même à découvrir les marchés locaux et y achetons de quoi préparer nos repas à l’appartement (ce qui ne fut pas un franc succès malgré les photos réussies).

Nous parcourons également les quartiers indiens et chinois témoins de la diversité culturelle de la ville et le fameux quartier touristique de Bukit Bintang. Les expériences culinaires se multiplient, certaines avec une digestion quelque peu difficile… Nous vous conseillons de faire une petite recherche sur le cendol durian : nouilles vertes salées, lait de coco, sucre de palme, glace pilée et bien-sûr du durian…

Toutefois, les gens semblent se réfugier dans les énormes centres commerciaux et il est difficile de ne pas en faire autant ! Nous nous y offrons même le luxe d’une séance de cinéma et d’un excellent dîner au Din Tai Fung.

Les incroyables food court de ces centres commerciaux recèlent de produits gastronomiques qui nous manquent tant… 🥺on craque pour une bouteille de vin Australien et assortiment de fromages ! Notre jeûne alcoolique est donc rompu après 35 jours d’abstinence : respect !

Panier repas français !

A noter de jolies fresques et jeux de mots rencontrés sur notre chemin.

Et pour finir un échantillon de photos à la mode du pays. Les locaux sont capables de se prendre 250 fois en photos jusqu’à obtenir un cliché réussi. On s’est laissés prendre au jeu !

Publié dans Randonnées, Villes

Derniers jours à Sumatra

Nous sortons de notre immersion en pleine jungle indonésienne pour nous rendre au lac Toba, une des principales attractions de Sumatra. La lecture de nombreux blogs et articles nous a mis en garde sur la longueur du voyage qui symbolise à lui seul les difficultés de se déplacer sur l’île. Mais je vous avoue que nous avons quand même été surpris par un voyage haut en couleurs !

Notre objectif de fin de journée c’est la ville de Tuk-Tuk qui se situe sur l’île de Samosir, au centre du lac. Par crainte de rater le dernier ferry, nous optons pour un trajet uniquement par voie terrestre (l’île est également reliée à la rive sud par un pont).

Le périple débute à nouveau par un réveil aux aurores pour trouver un labi-labi en direction de Kutacane, la ville la plus proche disposant d’une gare de bus. Nous attendons quelques minutes en face de notre guesthouse sans trop savoir quel véhicule interpeler. Un gentil monsieur nous indique la cour de la maison d’à côté où un pickup qui semble pouvoir accueillir des passagers est effectivement garé. Ni une ni deux, nous voilà installés contre une énorme enceinte dans la benne du véhicule, en attendant que le chauffeur finisse de prendre sa douche. Quelques minutes plus tard nous voilà lancés sur des routes sinueuses au son d’une musique techno indonésienne, pas forcément désagréable au début, mais finalement quelque peu répétitive. Les passagers montent et descendent et semblent s’amuser de notre présence.

A bord d’un labi-labi

Arrivés à Kutacane, notre sympathique chauffeur se débrouille pour nous déposer à la gare où nous trouvons le « comptoir » de la compagnie qui nous a été recommandée. A peine le temps d’avaler un café noir que nous voilà repartis, seuls dans notre mini-bus. Quel luxe ! Le trajet pour Sidikalang où nous devons faire notre prochain changement s’annonce de tout repos…

Fausse joie ! Nous nous arrêtons cinq minutes plus tard pour prendre des passagers et de nombreux paquets ou sacs de céréales. La pause s’éternise mais nous repartons après une bonne demi heure de cigarettes et discussions. Enfin le trajet est lancé !

Grossière erreur… Au lieu de continuer sur la route principale, le chauffeur décide de naviguer dans les petits villages du coin pour s’assurer que chaque espace de son véhicule soit comblé par un passager, un sac ou un animal. Nous accueillons à bord de notre arche des oiseaux, des oies mais surtout un troupeau d’une vingtaine de chèvres qui finirons dans des caisses et paniers d’osier sur le toit. Je mets la vidéos de l’embarquement de côté pour les âmes les moins sensibles, mais je vous avoue avoir eu une pensée pour Brigitte Bardot durant la manoeuvre.

Les cris des chèvres se font plus diffus à mesure du voyage (ou peut-être nous nous y habituons nous). Mais les odeurs de durian ou d’animaux sont bien présentes. Nous consommons également un bon paquet de cigarette grâce à nos amis fumeurs qui s’arrangent pour maintenir en permanence une clope allumée dans le bus (ah oui il est possible de fumer n’importe où en Indonésie…).

Nous arrivons enfin à Sidikalang après de longues heures de routes montagneuses. Nous attendons un bus local en discutant avec un étudiant qui nous prend sous son aile et nous aide à trouver notre prochain véhicule. Durant les cinq minutes que dure le trajet, nous sommes pris en photo une bonne centaine de fois par deux jeunes filles. Nous prenons enfin place à bord d’un mini-bus pour l’île de Samosir, cette fois plus confortable. Le conducteur n’étant visiblement pas pressé de finir sa journée, nous patientons une petite heure avant de décoller.

Les transports en commun à Sumatra

Les vues de la descente vers le lac sont magnifiques et nous commençons à nous projeter vers une fin de voyage sans encombre. Malheureusement Pangururan, la première ville de l’île, située à une quarantaine de kilomètres de Tuk-Tuk, est le terminus du bus. Nous trouvons un taxi partagé qui attend encore quelques passagers avant de partir. L’attente est moins longue que prévue et nous partons alors que la nuit tombe en direction de notre hébergement.

Encore raté : à mi-parcours c’est la crevaison… Tout le monde descend et observe ou encourage le chauffeur qui s’active pour changer la roue à la lumière des téléphones. Nous repartons pour le dernier tronçon et on nous dépose enfin à notre hôtel vers 20h, après 13 heures de transports. Nous avalons notre repas et nous réfugions dans notre bungalow batak pour profiter d’une bonne nuit de sommeil pour nous remettre de nos émotions !

Autant le dire tout de suite, Tuk-Tuk et le lac Toba nous ont quelque peu déçus. La ville est très orientée vers le tourisme et offre peu de vie locale, la baignade ne nous a pas tenté et les quelques maisons ou palais bataks accessibles en scooter ne sont pas très impressionnants. Nous avons donc profité du calme de nos hébergements pendant deux jours pour planifier la suite de notre voyage et nous reposer. Nous retrouvons dans notre guesthouse Lionel que nous avions croisé à Pulau Weh chez Monster Divers.

Nous quittons Tuk-Tuk à bord d’un ferry pour le port de Parapat sur la rive nord du lac. Cette fois pas de trajet chaotique à bord de transports locaux, nous partageons un véhicule avec quatre autres personnes pour rejoindre directement la dernière étape de notre voyage en Indonésie : la ville de Berastegi. Trois heures suffisent à rejoindre notre hôtel et les vues du lac sont à nouveau magnifiques.

La ville est un lieu de villégiature pour les habitants de Medan qui se situe juste au Nord. La région est très agricole et les marchés très fournis. Il y a de nombreux restaurants ou stands de cuisine locale le long de l’artère principale et une animation sympathique le soir venu.

Champs autour de Bersategi

Nous prenons le temps d’apprécier l’ambiance de la ville le premier jour et partons à découverte du mont Sibayak le lendemain. Il culmine à 2212 mètres et est très facile à gravir comparé aux volcans de Java. Plutôt que de partir du village et de faire une partie de la marche le long d’une route, nous prenons un scooter et nous rendons directement au point de départ de la randonnée. Une heure suffit à rejoindre le sommet mais le chemin est très varié et combine jungle et paysage plus aride. Mais c’est surtout le cratère qui est le plus impressionnant : des émanations de souffre jaillissent à divers endroits et les vues sont imprenables !

Après être redescendus nous visitons des villages bataks aux environs. Certaines maisons en toits de chaume sont très bien conservées et habitées.

Le soir nous bouclons notre visite de l’indonésie par des brochettes de saté pour commémorer notre premier repas à Java, le lendemain nous partons pour Kuala Lumpur !

Publié dans Randonnées

Il en faut peu pour être heureux… !

Nous décidons de changer complètement de décor et nous dirigeons vers le tout petit village de Ketambe pour une expérience inoubliable dans la jungle du parc national du Gunung Leuser. Nous logeons dans la très authentique Friendship Guesthouse.

Cette fois-ci, impossible de se passer d’un guide puisque nous partons pour 2 jours de trek dans la jungle. Nous faisons donc la connaissance de Rudy qui nous guidera les prochaines 48h avec plein d’énergie et d’enthousiasme et embarquons dans notre aventure Sancho, un voyageur espagnol rencontré la veille dans le bus de nuit. L’attraction principale de cette expérience est de pouvoir observer des orang-outans dans leur milieu de vie naturel. Mais l’immersion complète dans la jungle et notamment de nuit est également une aventure à part entière.

La première matinée, nous enfilons nos chaussettes anti-sangsues et nous familiarisons avec la nature en découvrant des arbres aux formes incongrues. Nous sommes très contents d’apercevoir (d’un peu loin, certes) un orang-outan femelle avec son petit au bout de la première heure de marche. Il n’y a effectivement qu’une quarantaine d’orang-outans dispersés dans la partie de jungle que nous explorons et ce n’est pas si simple de les apercevoir et encore moins de près ! Nous faisons ensuite une pause pour le déjeuner dans un campement en bord de rivière puis repartons dans l’espoir de pouvoir en apercevoir de plus près.

L’après midi nous marchons 2/3 heures dans la jungle équatoriale verte et luxuriante à travers lianes, moustiques, cris d’oiseaux et de singes, le tout sous une humidité ambiante difficile à supporter. Finalement alors que nous allions retrouver, penauds, notre campement du soir, nous retombons nez à nez avec une maman orang-outan et son bébé. Cette fois, nous les voyons de très près ! Ils se balancent d’arbre en arbre grâce à leurs longs bras avec une particulière dextérité. Le spectacle de la mère qui tord un arbre pour frayer un chemin à son enfant est assez émouvant !

Ravis de cette première journée nous retrouvons donc notre « campement » pour la nuit en bord d’eau, mais complètement vide ! En quelques minutes, Rudy (aidés par les téméraires Doudou et Sancho) tend 2 bouts de plastiques au dessus de branches d’arbres plantées dans le sol. Et hop, ça fera l’affaire pour cette nuit ! Le temps que le repas se prépare (ça aura pris tout de même 3 heures !), nous nous décrassons dans la rivière, surveillés par les macaques et les Thomas leaf monkeys aux alentours.

Le repas sera finalement un pur festin à base de riz, légumes, poulet frit, tempura, tofu aux cacahuètes ! Nous nous couchons, repus, tous sous la même tente pour la nuit. Si Doudou dort en toutes circonstances, ça aura été plus difficile pour Sancho et moi ! La dureté du sol, les insectes volants sous la tente, le bruit éclatant de la pluie sur le plastique, les cris des animaux, sans compter notre guide qui a une fâcheuse tendance à parler pendant son sommeil… Bref, la nuit n’aura pas été très reposante. Nous avalons notre homemade banana pancake et repartons dans notre périple !

Le matin au réveil nous découvrons des singes difficiles à apercevoir d’habitude : les gibbons ! Une espèce au cri particulièrement puissant et qui se cache dès qu’elle entend le moindre bruit. La journée commence bien ! Nous poursuivons ensuite notre route vers des sources naturelles d’eaux chaudes créées par un volcan à proximité. Attention à ne pas se tromper d’endroit pour se baigner car la température de l’eau approche parfois les 90 degrés ! D’ailleurs certains ont eu la bonne idée d’y faire cuire leurs œufs…

Après une nouvelle pause déjeuner, nous repartons pour notre guesthouse et tombons nez à nez sur le chemin avec une dizaine d’orang-outans hauts perchés. Un beau spectacle pour clore la journée !

Publié dans Plages

Pulau Weh Weh!

Nous quittons, la tête pleine de nouveaux souvenirs, l’île de Java pour l’île de Sumatra, sa voisine du nord-ouest. Sumatra est une île gigantesque, la septième plus grande île du monde ! Nous n’aurons donc pas le temps de la parcourir dans son intégralité et décidons de nous focaliser sur sa partie nord, située juste en dessous de la côte malaise. Notre première étape sera l’île de Pulau Weh afin de se reposer un peu au soleil après nos dernières fatigantes aventures.

Pour ce faire depuis Malang (notre dernière destination javanaise si vous suivez bien), rien de plus simple ! Il a suffit de : prendre un bus Malang-Surabaya (3h), prendre l’avion Surabaya-Medan (5h d’attente à l’aéroport, 3h30 d’avion), prendre un taxi entre l’aéroport de Medan et son terminal de bus (1h) avec un chauffeur fou, prendre un bus de nuit Medan-Banda Aceh (13h), prendre un taxi entre le terminal de bus de Banda Aceh et son port (15min), prendre le ferry entre Banda Aceh et la ville de Sabang située sur Pulau Weh (1h), reprendre un taxi de Sabang jusqu’à notre guesthouse (30 min). Ça y est, on est enfin arrivés !!!

Nous logeons dans une charmante guesthouse nommée Freddie’s Santai Sumurtiga et y restons trois nuits. Nous avons la chance de réserver le dernier bungalow et ne regrettons pas notre choix. La terrasse de notre chambre donne directement sur la mer et nous permet de contempler levers et couchers de soleil. Les nuits sont toujours rythmées par les prières venant de la mosquée mais plus agréablement par les allers et venues des vagues.

Nous louons, comme à notre habitude, un scooter et nous voilà partis pour le tour de l’île. Nous croisons toutes sortes d’animaux sur les bords de route : poules, chèvres, vaches, singes… nous faisons une petite balade en forêt à la découverte des cascades de l’île et arrivons au kilomètre zéro qui est le point géographique le plus occidental et septentrional de l’archipel.

Nous nous arrêtons aux principales plages de l’île : Iboih, Gapang et Long Beach. Nous avons un coup de cœur pour celle de Gapang et décidons de nous y arrêter un peu pour nous rafraîchir.

L’île de Pulau Weh est par ailleurs réputée pour ses splendides fonds marins et nous nous renseignons pour y faire de la plongée. Doudou est déjà certifié PADI Open Water Diver et peut donc plonger en toute autonomie jusque 18-20 mètres de profondeur, mais pas moi. Lasse de devoir faire un Xième baptême de plongée, je me lance dans l’aventure du PADI. Pour cela, nous prolongeons d’une nuit notre séjour sur l’île et logeons cette fois directement sur la plage de Gapang. La vue y est paradisiaque…

Cinq plongées et 300 pages de théorie plus tard, je deviens également certifiée ! 🤗 Un grand merci à Guil, mon super instructeur. 💪🏼Doudou plonge quant-à-lui 4 fois. Nous y voyons nombre de murènes multicolores, raies, anguilles, poissons tropicaux, langoustes et une grosse tortue verte ! Un régal ! Malheureusement il n’y a pas d’aventure sans risque, et Doudou est victime d’un heurt sur caillou alors qu’il marchait tranquillement en regardant son smartphone. La plaie est tout de même assez profonde mais bien emballée elle ne l’a pas empêché de faire sa dernière plongée !

Nous mentionnerons par ailleurs les adorables bébés animaux du centre de plongée, le fait que nous ayons assisté à une bagarre entre chien et singe, assez atypique… Mais également d’avoir constaté l’étonnement d’un singe qui découvre son propre reflet dans un bout de miroir !

Pulau Weh touche à sa fin, nous repartons des couleurs pleins les yeux vers le centre de l’île de Sumatra.