Publié dans Randonnées

Java jamais fait ça !

On vous avait promis du sang et des larmes… pardon de belles balades et de magnifiques paysages, avec cet article vous allez être servis ! 😝

A peine remis de notre ascension du Gunung Merbabu que nous commençons à plancher sur notre prochain défi : le Gunung Semeru. Il s’agit du plus haut volcan de Java (3676m !) et l’un des plus actifs. Il fait parti du Parc National Tengger-Bromo-Semeru, à l’est de l’île, et se situe non loin du Gunung Bromo, son acolyte bien plus touristique. C’est aussi un symbole très important dans la religion bouddhiste et hindoue.

Comme à notre habitude pas besoin de guide ni de porteur, nous allons nous débrouiller seuls ! Nous optons pour l’ascension classique qui se fait en deux jours et une nuit dans le parc. Avec l’entrainement des dernières semaines plus rien ne nous fait peur !

Nous profitons de notre dernière journée au calme à Jogja (l’autre nom de Yogyakarta) pour apprécier l’ambiance de notre quartier et admirer quelques essais de street art indonésien.

Le soir venu, nous nous dirigeons vers la gare de Yogyakarta pour prendre place à bord du train de nuit pour Malang, petite ville qui sera notre porte d’entrée pour le Semeru. Plus de place en première, c’est donc en éco que nous passons une partie de la nuit ! C’est assez inconfortable (les sièges ne s’inclinent pas) et la climatisation fonctionne (trop) bien… 🥶 Résultat des courses une quasi nuit blanche jusqu’à notre arrivée à 4h où nous pouvons enfin trouver un lit dans notre guesthouse ! 😴

Pour cette première journée à Malang nous avons prévu de rassembler tous les éléments nécessaires à notre randonnée. Nous arpentons la ville à pied ou à bord de GoJek à la recherche de certificats médicaux (oui oui c’est obligatoire…), de matériel de camping (quand on vous parlait d’aventure !) et d’un scooter assez puissant pour gravir les versants du volcan. Lorsqu’il s’agit de faire des provisions nous goutons au passage quelques spécialités locales et un jus de durian (vous savez ce fruit qui a une odeur si… reconnaissable !) ! 😋

Bien que de petite taille, Malang est quand même une ville grouillante et, malgré un full body massage pour Bérénice, la fatigue accumulée se fait sentir. C’est finalement par WhatsApp que se règlent la plupart des recherches et le soir nous sommes fin prêts : Semeru nous voilà !

C’est de bonne heure le lendemain matin que nous enfourchons notre scooter. Une fois extraits de l’agglomération, le trajet est agréable et serpente entre les cultures en traversant de petits villages. C’est en commençant à gravir les premières pentes que les choses se gâtent : notre véhicule est un veau et se traine lamentablement. Nous voyons nous dépasser toutes sortes de véhicules avant qu’une dernière montée nous fasse comprendre que notre destrier ne pourra pas remplir sa mission jusqu’au bout… Heureusement, un chauffeur de GoJek judicieusement placé à l’endroit le plus rude de la montée nous vient en aide et, moyennant quelques roupies, emporte Bérénice et notre plus gros sac de randonnée. Je suis péniblement en poussant notre monture dans ses derniers retranchement. Au moins nous avons tout le loisir d’admirer le paysage et la vue sur le Bromo au passage…

Le petit village de Ranu Pani est le point de départ du trek. Nous nous soumettons aux formalités et payons le prix « touristes » pour nos permis d’entrée dans le parc. Un nasi goreng dans le ventre et nous attaquons la randonnée.

La première journée consiste à rejoindre le camp de base de Kalimati qui se situe à trois kilomètres du sommet du Mahameru (l’autre nom du Semeru). L’approche n’est pas très technique et ce sont plutôt des chemins de randonnée classiques qui nous sont offerts.

Au détour de certains virages nous apercevons de la fumée s’échapper du volcan ce qui confirme qu’il est bien actif ! Des explosions se produisent à intervalles réguliers au sommet.

Un des points d’intérêt du parcours est le Ranu Kumbolo qui constitue un campement pour de nombreux randonneurs. Il s’agit d’un lac formé par un ancien cratère comblé par de l’eau.

Nous continuons notre chemin, non sans avoir allégé nos sacs délestés des riz accumulés en guise de provision, et nous arrivons à Kalimati en milieu d’après-midi après quelques pentes assez raides.

Et là c’est une grande première pour Pupuce puisqu’il s’agit maintenant de monter notre tente ! 😅Après avoir choisi un emplacement isolé, à l’abri du vent, nous commençons à affronter toiles, arceaux et sardines. Je vous rassure, l’exercice tant redouté se passe pour le mieux et notre équipe fait à nouveau des merveilles. On vous laisse admirer le résultat ! 😎

Tandis que les tentes se dressent autour de nous à mesure que la journée touche à sa fin, nous effectuons une rapide mission de reconnaissance pour visualiser le début du trajet du lendemain. Nous décidons de nous coucher de bonne heure pour tenter de grappiller quelques heures de sommeil.

A minuit et demi, n’arrivant plus à fermer l’oeil depuis quelques heures, nous décidons de nous extraire de nos sacs de couchage. 😑Emmitouflés dans nos coupe-vents nous commençons à suivre le ballet des frontales en direction d’Arcopodo, le dernier repère avant le sommet. Nous remontons petit à petit la file des indonésiens dont le rythme consiste à faire autant de pause que de marche. Le chemin est encore bordé de végétation mais la pente s’accentue et le revêtement se transforme peu à peu en cailloux et cendre.

Nous sortons de la forêt après un peu plus d’une heure de marche et c’est là que commence la véritable ascension ! Le chemin est rectiligne, pas de lacet pour atténuer une pente moyenne de 75%, mais surtout ces cailloux qui nous font reculer à chaque fois que nous posons un pied. Une frontale décide de nous abandonner, sans doute effrayée par les conditions, mais nous continuons tant bien que mal tout en superposant les couches de vêtements.

Après trois heures d’efforts, c’est enfin la libération ! Notre arrivée au sommet est saluée par une nouvelle explosion et nous rejoignons les quelques marcheurs qui nous ont précédés.

Nous commençons notre séance photo en attendant le soleil, sur le point de se lever, mais le vent violent nous oblige à sortir une couverture de survie. Nous tenons bon pour profiter du spectacle…

Poussés par la température glaciale nous entamons la meilleure partie du trek : la descente du cône les pieds dans la cendre ! On a presque la sensation de dévaler une dune de sable. Encore de belles images et des encouragements lancés à tous les randonneurs encore en train de s’échiner.

De passage à Kalimati, nous nous accordons une demi heure de sieste avant de lever le bivouac et de repartir pour Ranu Pani. Le chemin nous paraît interminable… Nous rejoignons le village peu avant midi, exténués mais ravis : mission accomplie, la journée est finie !

C’est sans compter sur notre scooter asthmatique… Dans les routes sinueuses qui nous ramènent dans la vallée, le train arrière commence à nous lâcher : crevaison lente ! Le même chauffeur de GoJek, posté au même endroit qu’à l’aller, tente à nouveau de nous soutirer nos précieuses roupies, mais nous décidons de continuer chemin jusqu’au prochain village. Après quelques kilomètres nous sommes contraints d’abandonner. Nous sommes miraculeusement secourus par un indonésien qui prend en charge Bérénice pendant que je le suis jusqu’à un garage. La réparation est plus que rapide et nous coûtera à peine plus qu’une séance photo !

Nous retrouvons notre auberge un peu plus tard pour nous offrir un sévère décrassage. Ce soir c’est sushis et bubble tea dans le quartier chic de Malang pour nous récompenser de nos efforts !

Publié dans Randonnées, Villes

Ici, Java plutôt bien… !

Après avoir rechargé les batteries, direction le centre de Java et ses paysages verdoyants.

Nous rencontrons à notre arrivée au port de Jepara un gentil monsieur, se proclamant chauffeur de taxi, bien qu’il n’aie pas d’enseigne le mentionnant sur son véhicule. Il nous propose rapidement de nous accompagner directement à notre prochaine étape plutôt que d’avoir à prendre 2 bus de 3h à 5h chacun et dont nous ne sommes pas sûrs qu’il y reste encore des places. L’offre est évidemment alléchante. Et l’homme propose évidemment un montant indécent pour cette course. Et nous, on est vraiment mauvais dans l’art de la négociation… Bref, on arrive quand même à négocier un petit peu, mais on aurait probablement pu faire mieux. Nous voilà donc partis pour 6 tumultueuses heures de voiture avant d’arriver dans le petit village de Dieng.

Dieng est un village situé à 2093 mètres d’altitude et il y fait bien plus frais que dans notre petite île du nord. Les gens se baladent en bonnet, gants, manteaux de ski… l’ambiance fait penser à une station de sport d’hiver. On y découvre le susu jahe, un lait chaud au gingembre, efficace pour se réchauffer !

Légèrement vêtus nous arrivons à notre maison d’hôte. Avant même de nous dire bonjour, la maîtresse de maison s’adresse à Doudou « Is she your wife ? ». Et oui, dans ce pays très musulman certains établissements appliquent la charia, et il n’est alors pas possible de dormir dans la même chambre sans être mariés. Nous avons déjà payé la chambre, et il n’y a quasiment plus d’hébergements disponibles dans le village. Alors nous cachons nos mains et prétendons ne pas vivre dans le péché. C’est bon, la chambre est à nous ! Nous y passons une fraîche et courte nuit, et nous levons à 4h du matin (avant l’heure de la prière, yes !) pour l’ascension de nuit du volcan Sikunir afin d’y arriver pour le lever de soleil. La première heure de randonnée se fait entre déchets plastiques et canalisations malodorantes puis nous arrivons dans les hauteurs où mère nature montre un plus beau visage. Malheureusement nous sommes trop lents et arrivons après le lever du soleil mais c’est quand même trop joli !

Nous sommes les seuls européens sur place et devenons autant l’attraction des touristes indonésiens que le paysage. Après avoir été pris en selfie avec bon nombre d’entre eux, nous redescendons à travers, cette fois, une jolie vue sur le plateau de Dieng, vers le cratère Sikidang et les temples hindous du coin.

Nous repartons l’après-midi même afin de rejoindre la ville de Borobudur, connue pour son temple du même nom. La ville est pleine de charme, bien entretenue, entourée de rizières. Après avoir avalé nos brochettes de saté, on ne tarde pas à se coucher. On prévoit, en effet, un réveil encore précoce pour arriver au temple au lever du soleil à 6h.

Arrivés en premier, il n’y a pas foule dans le temple, et nous ne regrettons pas la courte nuit. L’édifice, datant du huitième siècle est majestueux mais surtout la vue depuis ses hauteurs est à couper le souffle…

De nouveau nous ne nous attardons pas dans le coin et repartons rapidement pour la grande ville de Yogyakarta. Cette fois, nous posons les bagages pour 3 jours au Greenhost hôtel pour souffler un peu. Nous louons un scooter pour être parfaitement autonomes dans la ville et ses environs.

Bien décidés à ne pas nous reposer, nous récidivons avec un réveil matinal pour aller au lever du soleil au temple Prambanan, à une petite demi-heure en scooter. Cette fois-ci, si le panorama est moins spectaculaire, ce temple datant du neuvième siècle est en revanche remarquablement conservé et à l’architecture très imposante.

Nous nous baladons dans les principaux lieux touristiques de Yogyakarta dans l’après-midi (marché traditionnel, palais du sultan, taman sari) et rentrons après une énorme collation faire la sieste ! En effet, la prochaine nuit va être agitée…

Je vais essayer de ne pas être brève dans ce récit qui me tient à cœur… 😇

Nous nous réveillons donc de notre sieste à minuit ! Et partons pour l’ascension du volcan Merbabu autour de minuit 45 (de nouveau pour arriver au sommet pour le lever de soleil vous l’aurez compris). Chaudement vêtus, on enfourche le scooter en pleine nuit et conduisons à travers villes, villages, puis routes serpentées et pentues de montagne pendant 2 heures. Plus l’on avance, plus il fait froid, moins il y a de vies humaines, plus le brouillard devient dense et la route peu visible. Mais on arrive à bon port. Le scooter garé au basecamp de la ville de Selo à 1641 mètres d’altitude, nous démarrons l’ascension, parfaitement seuls, dans le brouillard, frontales en place, à 3h du matin.

Et là… c’est long, très long ! Plus l’on avance plus ça fait mal aux fesses, aux cuisses, au dos. Malgré les pansements mis préventivement, de nouvelles ampoules apparaissent dans des zones plantaires incongrues. Il fait de plus en plus froid, le vent souffle de plus en plus fort ramenant cendres et poussières dans nos yeux, la brume de plus en plus dense. Nous accédons successivement aux 5 Pos (étapes) du chemin, mais la dernière étape amenant au sommet semble interminable.

Quatre longues heures plus tard, ça y est, on est en haut (3145 mètres d’altitude) ! Mais, bien que le jour soit levé, il n’y a aucune visibilité sur les volcans et la vallée alentours, on ne voit strictement rien… On est déçus, mais contents de l’avoir fait quand même (je vous épargne la patience de Doudou aux égards de mes multiples menaces d’abandon).

La descente est plus rapide et joviale (en musique) ! A noter que nous trouvons en descendant le panneau de l’étape 3 (Pos 3) que nous n’avions pas vu lors de la montée.

Nous retrouvons notre petit scooter pour les 2h de route de retour, où nous apercevons enfin le mont Merapi.

Un bakso (soupe de nouille avec boulettes de viande) plus tard, et l’on s’effondre dans le confort de notre chambre douillette. On se récompense/réconforte avec une grosse glace le soir. 😊

Demain on repart déjà de Yogyakarta, c’était intense, mais la suite le sera probablement plus vous verrez…

Publié dans Plages, Transports, Villes

Nous Java et vous ?

Nous reprenons nos sacs à dos après notre parenthèse française en direction de l’île de Java en Indonésie. Après une brève escale à Riyad, capitale d’Arabie Saoudite, nous débarquons à Jakarta où nous avons prévu de rester une journée pour nous acclimater.

Malgré le jetlag nous décidons de nous offrir nos premières brochettes saté dans un stand de street food de la rue Jalan Sabang. Celles au poulet sont plus marquantes qu’au boeuf, mais c’est surtout la délicieuse sauce aux cacahuètes qui fait la qualité du plat.

Une bonne nuit de sommeil plus tard et nous commençons à arpenter les rues grouillantes à la recherche des points d’intérêt. Les regards sont plutôt intrigués et nous nous arrêtons à plusieurs reprises pour satisfaire des demandes de photos avec nous. 😎

Nous commençons par le Monumen Nasional, une tour érigée par les indonésiens pour célébrer l’indépendance de l’occupation hollandaise. Nous nous baladons dans le parc sans monter au sommet, rebutés par les trois heures d’attente dues aux vacances scolaires.

La suite de notre visite passe par la grande mosquée Istiqlal où les fidèles viennent prier (parfois profondément :)) et la cathédrale de Jakarta quant à elle fermée.

A un jet de métro nous trouvons le centre historique de Kota et le square de Fatahillah où se massent touristes locaux et occidentaux. Des canaux bordés de batiments de style hollandais serpentent dans le quartier, mais la circulation extrèmement dense et la chaleur ne se prètent pas à la balade.

Nous faisons appel à une application de transport locale (Uber est ici remplacé par Grab ou GoJek) pour continuer la visite, direction le marché de vêtements de Tanah Abang pour une session de shopping ! Malheureusement nous arrivons juste après la fermeture. Malgré les volets clos, la taille du centre est impressionnante…

Il est peut-être un peu tôt pour apprécier la mode locale à sa juste valeur, mais de gigantesques malls proposent des marques plus connues à proximité. Pour le coup les extrèmes différences de richesse sont vraiment flagrantes…

Le lendemain, nous quittons Jakarta sans regret pour nous rendre à Semarang, quelques centaines de kilomètres à l’Est. Nous avons décidé d’entretenir notre bronzage de baroudeurs sur l’île de Karimunjawa et c’est la première étape du périple pour s’y rendre !

Le réseau ferroviaire fonctionne bien sur Java et la classe économique que nous empruntons pour six heures plutôt confortable. Le trajet est l’occasion d’admirer pour la première fois la campagne javanaise et ses innombrables rizières. Nous enchainons ensuite par deux heures de minibus jusqu’à Jepara, le seul port qui dessert Karimunjawa.

Après une nuit dans un petit bungalow du Rimba Desa Resort nous parvenons à obtenir un billet de ferry au petit matin pour enfin rejoindre notre destination.

Un scooter loué à la Karimunjannah Guesthouse nous rend autonomes pour visiter les nombreuses plages de l’île. Nous débutons notre visite par le sud avec le lagon de Lele et Pantai Bobi. L’eau turquoise et les petites balançoires sont propices aux selfies… !

Les plages les plus connues sont situées au nord ouest mais ce sont aussi les plus fréquentées ! De nombreux touristes indonésiens profitent des restaurants de plages, des bouées tirées par des bateaux et font du snorkeling dans un joyeux brouhaha. Nous profitons néanmoins de notre premier coucher de soleil de la bien nommée Sunset beach avant de déguster un red snapper et un calamar grillé sur l’Alun Alun (place du village).

Le lendemain nous poussons notre exploration sur la côte est de l’île vers la plage d’Annora : sable blanc et eau turquoise au programme ! Nous posons nos serviettes sur la voisine Pantai Alano où nous sommes quasiment seuls toute l’après-midi. Nous traversons de petits villages en scooter pour retourner sur la Sunset beach qui est cette fois-ci déserte (les vacances scolaires indonésiennes sont finies !).

Le soir nous rejoignons à nouveau les locaux sur la place du village : un poisson perroquet et des crevettes grillés accompagnés de jus de fruits sont au menu.

Pour notre dernière journée, nous partageons un petit bateau de pêche avec John et Choo, un sympathique couple de Singapouriens rencontré à notre arrivée. Les îles à proximité de Karimunjawa sont magnifiques (Pulau Cemara Kecil et Pulau Menjangan Kecil) et les fonds marins propices au snorkeling. Nous notons au passage que nos compagnons de voyage sont équipés de matériel Décathlon dernier cri !

Nous concluons la balade par une séance photo à la tombée du jour.

Coucher de soleil à Karimunjawa

Dernier repas sur l’île à base d’ayam geprek (poulet frit accompagné d’une sauce assez relevée !) dans un petit restaurant trouvé au bord de la route. Le lendemain nous reprenons le ferry pour Java au petit matin.

Publié dans Copains

Tour de France

Rien de tel qu’un retour aux sources pour fêter d’heureux événements avant de reprendre la route.

Cependant, le retour ne fut pas si simple… après avoir raté notre deuxième vol depuis Zurich, s’être fait séparer d’avion l’un en direction du Luxembourg, l’autre de Nuremberg, après avoir également raté le 3ème vol depuis Nuremberg et égaré nos bagages dans la bataille… nous sommes enfin arrivés à Châtenay-Malabry !

A peine le temps de nous remettre de nos émotions, que nous prenons la voiture direction Genouilleux pour le mariage de Roxane et Louis. Il faisait chaud, très chaud … mais ça en valait la peine. Un petit extrait du bel événement ci-dessous. Comme promis, spéciale dédicace à la si mignonne petite Louise ! 😊

Depuis Genouilleux nous rejoignons ensuite Orange pour une pause entre amis chez Boris et Alexia avant de repartir vers Paris. Une bonne occasion de larver au bord de la piscine et se balader dans les vignes.

Au retour à Chatenay nous récupérons enfin nos sacs : pas d’inquiétude le hamac est sain et sauf !

Le soir c’est barbecue chez Marie-Laetitia et Pilou avec les copains pour fêter la fin des moissons et la victoire de la jument d’Adrien !

Barbecue entre amis

48h de machines à laver plus tard, nous reprenons la voiture cette fois en direction de Bordeaux où nous passons quelques jours avec Miguel et Aurélie. L’occasion de participer à leur escape game Good Lock (le meilleur de Bordeaux !), une première pour nous. On n’a pas été très bons mais on a bien ri !

Enfin, nous reprenons la route vers Monbron, petit village de Charente, pour le mariage de Vincent et Marie. Que d’émotions ! La petite Jeanne a bien grandi. 😃

Quelques heures pour refaire nos sacs et c’est parti pour Jakarta ! Merci à tous les amis pour leur accueil et encore félicitations aux mariés ! On vous donne vite des nouvelles.

Publié dans Plages, Randonnées, Villes

La boucle est bouclée!

Nous quittons la capitale économique du pays pour remonter, non sans hâte, vers Rio. Mais avant cela, nous décidons de faire quelques étapes sur le chemin. Notre première destination sera Paraty, une petite ville pleine de charme en bord de mer, dans laquelle on se déplace plutôt à pieds ou en calèche. Ici de nouveau, les rues, bars et restaurants sont très prisés des touristes brésiliens, et il est difficile d’explorer les environs seuls. Tout doit se faire au moyen d’excursions de groupes. Aussi, nous décidons de ne pas nous y attarder plus de 24h. On ovationnera particulièrement les desserts vendus sur le bord de route, dans des charriots. Vous constaterez que la nourriture tient une place importante dans ce voyage ! 🤓

Nous partons donc au petit matin pour Ilha Grande, à bord d’un bus puis d’un bateau pour une trentaine de minutes. Cette île paradisiaque, semble particulièrement apréciée des français. Ici, il y en a pour tous les goûts : randonnées, plages de sable blanc, virées en bateau… Voici un petit échantillon de nos deux jours passés sur place.

La première journée, nous arrivons en milieu d’après midi, et découvrons tranquillement la ville d’Abraão, son bord de mer, et les petites randonnées avoisinantes.

Le lendemain, nous nous rendons vite compte, que la ville n’est pas motorisée, et que la seule façon d’accéder aux points d’intérêt lointains est en taxi-boat. Mais que néni ! Pas de taxi-boat pour Doudou, alors que nous pouvons tout faire à pieds voyons… Nous voilà donc partis au petit matin pour une randonnée de 2h30 à travers plages et jungle pour accéder à la plage la plus exceptionnelle de l’île : la praia de Lopes Mendes. Nous n’avons pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre le succès de cette étendue infinie de sable éblouissant…

Nous en profitons quelques heures puis… Doudou a la bougeotte ! « Pourquoi ne pas refaire une petite randonnée vers le village de Dois Rios (ville mentionnée dans aucune guide) avant de rentrer ? Après tout ce n’est que 7 kilomètres » dit-il… Ne pouvant rien lui refuser, nous quittons, le coeur serré, Lopes Mendes, et repartons crapahuter dans la jungle. Les 7 kilomètres se transforment en plus de 2h de montées, de descentes, de nouvelles montées, à travers pierres, boue, fougères, moustiques… interminable ! Mais heureusement nous arrivons juste avant la nuit tombée à Dois Rios ! Et y apprenons à notre arrivée… qu’il n’y a plus de taxi-boat. Le retour vers Abraão se fera donc, un peu froidement, dans la nuit noire, le chemin éclairé aux frontales, pendant 2 nouvelles longues heures. Doudou est content d’avoir battu son record de pas sur son podomètre et moi je noie mes courbatures dans une cachaça mangue/citron. Un gros poisson et un plateau de desserts plus tard on ne tarde pas à s’endormir…

Le lendemain, nous reposons nos jambes en bord de mer avant de reprendre un bateau puis un bus qui nous ramènent en fin de journée sur Rio. Nous choisissons cette fois ci un hôtel entre les quartiers d’Ipanema et de Leblon que nous avions particulièrement appréciés la première fois. Nous passerons 3 nuits à Rio, avec la volonté de vouloir refaire tout ce que nous avions adoré faire à notre arrivée il y a 50 jours déjà…

Nous renouvelons donc certaines expériences gastronomiques dans une churrasquaria :

Les soirées de samba :

Et le coucher de soleil d’Ipanema…

Voilà… la boucle est bouclée ! C’est déjà l’heure de rentrer sur Paris. Le hamac (vous l’aviez oublié je suis sûre !) a été parfaitement solidarisé au sac de Doudou grâce à un joli ruban adhésif rouge, et voyagera tranquillement en soute.

Tchau tchau Brasil !